-
Perrine, musicienne "presque" professionnelle qui enchaîne les petits boulots, plonge accidentellement un inconnu dans le coma. Elle décide de veiller le malheureux et commence à nourrir des sentiments pour lui, sans oublier de lui emprunter son travail au passage. Inspiré par les comédies américaines débridées des années 50, ce portrait d’une attachante quadragénaire qui manque de confiance en elle fait planer sur la campagne bretonne un joyeux parfum d’anachronisme. La performance loufoque d’Isabelle Carré, pleine d’humilité et d’inventivité, gomme à elle seule la maigreur des enjeux dramatiques pour faire ressortir l’humanisme de ce conte d’amour.
Toutes les critiques de Les Chaises Musicales
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
(...) un film vraiment singulier qui, malgré une mise en scène parfois approximative, témoigne d'un sens très sûr de la fantaisie et… du non-sens. Un humour radical, mais en aucun cas gratuit puisqu'une certaine noirceur mélancolique caractérise chaque personnage de cette comédie grinçante.
-
Parfois très originales, les situations ne sont pas beaucoup plus abouties. Tout semble resté à l’état d’ébauche, d’autant plus frustrante qu’elle ne manque, en tant que telle, ni de charme, ni de potentiel.
-
(...) tel un âne de Buridan, le film hésite constamment entre humour et émotion. A l’arrivée, cela donne un film bateau et folklo qui bêtifie pour séduire. Succès assuré mais pas justifié.
-
À l’image de son personnage principal, "Les Chaises musicales" ressemble à ces individus qui ne font aucune vague dans l’espoir d’être aimés de tout le monde et qui finissent par lasser à force de ne pouvoir exister que dans le regard bienveillant de l’autre.
-
Si le charme de cette comédie sentimentale opère par à-coups, on ne peut être que déçu par une mièvrerie qui voudrait rimer avec poésie.
-
Même si tout n’est pas tout à fait maîtrisé, cette incursion dans un fantasque discrètement poétique sort agréablement des sentiers battus.
-
Comme le scénario réserve aussi peu de surprises que le casting, cette comédie douce-amère vire vite à la nunucherie formatée.
-
(...) une farce hybride dont le défaut est la fausseté des situations et du jeu des acteurs, contraints à charger la barque pour que l’on comprenne où il faut rire.
-
Le scénario s'enlise, les séquences se traînent, sans rythme. Tout est là, pourtant. La pétulance de Carmen Maura, amie improvisée de l'empotée, la candeur étourdie d'Isabelle Carré et les situations comiques. Mais, hors quelques étincelles, l'histoire tombe à plat. Déception.
-
La partition d'Isabelle Carré ne comble toutefois pas les vides d’un scénario épais comme une feuille de papier à musique. Quelques bonnes idées, mais trop de fausses notes.