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Le pitch de La Machine à démonter le temps – trois quadras déçus par la vie et le neveu de l’un d’eux se retrouvent parachutés en 1986 grâce à un
Jacuzzi spatio-temporel ! – n’est cependant qu’une ruse pour livrer un état des lieux de la comédie US et comparer l’âge d’or actuel avec celui des années 80. Il ne s’agit pas forcément d’opposer les méthodes de Judd Apatow à celles de Robert Zemeckis mais de rappeler que, dans les deux cas, le rire est plus grinçant qu’on ne le croit. La Machine..., avec ses ados losers d’hier devenus des adultes misanthropes, témoigne d’un éternel refus de grandir. Du coup, plus touchés que morts de rire – et ce d’autant plus quand c’est John Cusack, acteur qui a démarré dans les teenage comedies des 80’s, qui mène la danse –, on excuse le timing bancal du film, assez embarrassant pour un voyage dans le temps. Reste qu’entre deux vannes scatos, la comédie de Pink ravive le souvenir du cinéma doux-amer de John Hughes.
Toutes les critiques de La Machine à Démonter le Temps
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les blagues potaches succèdent aux scènes scato, les gags traînent en longueur, les références aux années 80 sont éculées, les phrases sur l'amitié et la vie tombent à plat et la fin est prévisible. Ça peut en faire rire certains.
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La comédie geek contemporaine rencontre la teen comédie des années 80. Pas de quoi s’exciter !