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La buena vida propose une lecture métaphorique de ce cheminement à travers les déconvenues de personnages qui essaient tant bien que mal d'enrayer la spirale de l'échec. Polyphonique et minimaliste à la fois, hanté par la mort mais au fond optimiste, ce drame choral touche par ses portraits pleins d'humanité et par sa mise en scène pudique. On appelle cela la justesse.
Toutes les critiques de La Buena Vida
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film sans histoire est à l’image du roman qu’écrit Paula, 15 ans, fait d’histoires « comme dans la vie », des personnages qui se croisent et se frôlent, liés sans le savoir, mus par une aspiration au bonheur mal définie. Après « Mon ami Machuca » et le Chili de 1973, Andrès Wood signe un film sobre et subtil, le portrait sociologique et actuel d’une ville indifférente et sans caractère, à travers ses habitants issus de milieu et de génération différents.
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Impeccable formellement, ce film choral souffre d'un manque de souffle. Comme si ces personnages s'agitaient en vain. Loin de l'impression laissée sur le même modèle par Ajami.
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Faute d’ampleur formelle, la mise en scène contredit ces ambitions et limite ces flottements existentiels à des historiettes un peu fades qui ne trouvent de saveur que dans le jeu des acteurs, à commencer par le saisissant Alfredo Castro, découvert dans Tony Manero.
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La rançon de ce parti pris est lourde : on a deviné dès les premières séquences que La Buena Vida, le titre est une antiphrase et que la vie à Santiago est tout sauf bonne. Mais c'est à peine si c'est une vie, tant les personnages, leurs désirs, leurs mouvements sont englués dans une tristesse qui finit par confiner à l'anomie.