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Au Chili, la fille d’un riche propriétaire terrien découvre qu’un conflit oppose sa famille aux indiens Mapuche qui peuplent les environs. À travers l’initiation
sentimentale et politique d’une adolescente, la première fiction de la documentariste Marcela Said cultive une impressionnante atmosphère crépusculaire où
les pulsions de vie cohabitent en permanence avec la menace de leur propre écroulement. Avec ses airs de western écologique, le film dévoile une quantité
de visions fortes flirtant avec le fantastique.
Toutes les critiques de L'été des poissons volants
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un arrogant propriétaire terrien (...) s'attire la colère des Indiens Mapuche qui vivent sur son domaine. Le même été, sa fille fait un douloureux apprentissage amoureux. En filigrane, apparaît le fantôme de la dictature de Pinochet.
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Sensoriel et nébuleux, la beauté plastique de “L'Été des poissons volants” prend le pas sur un récit inégal, où une sourde tension habilement distillée, à regret, disparaît.
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Marcela Said, documentariste chevronnée, signe ici une fiction douloureuse et envoûtante qui invite au voyage.
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Beau film d’ambiance chilien, où la nature s’immisce dans le conflit larvé entre deux communautés.
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A tous égards, Marcela Said a réalisé un film de matières et d’essences, dont la consistance varie du très dense au très volatil. Elle s’absorbe avec grâce dans un paysage si étrange et beau qu’il nous porte aux confins de mondes imaginaires.
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Avec un vrai sens du hors-champ et du cadre utilisés comme élément fantastique, la cinéaste compose un puzzle mental qui se déploie lentement, pièce après pièce, pour mieux nous faire ressentir la violence sociale et politique d'un pays où les riches propriétaires terrains se croient toujours au-dessus des lois.
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Refusant de livrer les clés de son premier film, Marcela Said signe un objet métaphorique souvent somptueux sur le plan visuel, mais un brin nébuleux dans sa définition des personnages. Un peu plus de poésie et moins de théorie en auraient fait une œuvre majeure.
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Un premier essai plein de poésie, mais qui manque de rigueur dans sa narration.
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Pour autant, la cinéaste maintient in extremis l’ensemble sous tension, par son indéniable élégance formelle et une maîtrise savante du hors-champ.
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Le film d'une jeune cinéaste qui mise tout sur l'atmosphère, au risque d'ennuyer. Ou de céder à la prétention.
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Première fiction d’une réalisatrice chilienne qui livre dans un récit confus de belles images fantasmagoriques de la forêt chilienne et des conflits internes du pays. Malheureusement le sens se perd dans un refus d’offrir au spectateur certaines clefs de compréhension.