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Dans sa durée comme dans son dessein (reconstituer en deux heures l’esthétique et la mentalité des années 80 pour y déployer une passion amoureuse foudroyée par
le sida), House of Boys affiche une ambition et une sincérité méritoires qui atteignent leur meilleur lors de la description lucide d’un cabaret pour messieurs. Mais son héros peu crédible, l’irruption quasi gore de la maladie et la naïveté mélodramatique dans laquelle baigne l’ensemble transforment l’urgence manifeste du propos en un simili nanar très embarrassant.
Toutes les critiques de House of Boys
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une maladie nouvelle est entrée sur la piste de danse. Jean Claude Schlim raconte ses premiers pas au milieu des vivants. A l'Aides !
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Certes, House of boys n’arrive pas au niveau d’Un compagnon de longue date ou de Torch song trilogy, ni même à celui des Témoins de Téchiné, mais le film entretient en lui une sincérité et une fraîcheur qui le rendent éminemment plus fréquentable que l’imposture avec Tom Hanks et Denzel Washington, Philadelphia de Jonathan Demme, pourtant le maître étalon, du moins au box-office, quand on évoque toutes les oeuvres qui ont abordé le sida sur grand écran.
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Jean-Claude Schlim revisite les nuits fauves et roses de son passé avec une écriture gourmande de cinéma (drame réaliste, comédie musicale…) mais pas toujours très maîtrisée, tendue entre le bigarré arc-en-ciel de la libération des gays et le sombre obscur des années sida.
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Un mélo à l'ancienne, avec ses beautés et ses excès. On pleure beaucoup...
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L’argument de House of Boys laissait espérer un film plus proche des Témoins de Téchiné que d’un croisement entre un mauvais Almodóvar et Showgirls. C’est malheureusement dans ce deuxième modèle que ce premier film luxembourgeois se fond le plus. Le résultat tient du pot-pourri et du film qui n’assume pas la petitesse de ses moyens, malgré un sujet intéressant.