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L’Uruguayen Adrián Biniez filme des personnages qui ont tendance à baisser les yeux au lieu de les lever pour décrocher une étoile. Ne vous attendez donc pas à voir une fée sortir d’une boîte de flageolets et provoquer le miracle de l’amour. Pour autant, le réalisateur ne capte pas ce tâtonnement entre un garçon et une fille à la manière d’un mauvais film. Biniez choisit tranquillement une autre voie, aussi modeste que son statut et celui de ses personnages. Au programme : des gestes répétitifs ou silencieux, mais aussi des gags minimalistes d’une tendresse indéniable. Trop raisonnable pour certains, ce film sur la gentillesse surprendra surtout ceux qui s’attendent toujours au pire lorsqu’ils croisent l’amour (...).
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un de ces petits films intelligents, fragiles, humanistes en diable, dont on ressort touché, séduit, heureux. (…) Petit film donc, mais plus costaud qu'il n'en a l'air.
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Un premier film, émouvant et engagé, où le cinéaste déjoue sans cesse les évidences inhérentes à son postulat de départ, juxtaposant et entremêlant le drame et la tendresse, le tragique et le burlesque. En particulier grâce à une mise en scène inventive, jouant tour à tour avec les dialogues, les silences et les corps. Un petit bijou de délicatesse et de subtilité.
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Pas désagréable. Pas très intéressant non plus.