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Le scénario n’a absolument aucun sens, mais passe de toute façon après le vrai projet du film : assurer le « Travolta show ». Crâne rasé et bouc au menton, l’acteur s’éclate comme un gosse à jouer un dégénéré qui n’hésite pas à s’envoyer de la coke et des putes (désolé, mais il n’y avait pas un moyen plus élégant de le dire) et à lâcher une petite vanne raciste par-ci, par-là.
Toutes les critiques de From Paris With Love
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le duo tient ses promesses grâce à John Travolta et à Jonathan Rhys-Meyers qui prennent un plaisir évident, (...), à jouer du flingue et du bon mot. Côté action, le contrat est efficacement rempli avec fusillades, bagarres et autres courses-poursuites.
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(...) From Paris with Love, avec John Travolta rasé et Jonathan Rhys Meyers chevelu luttant contre de vilains terroristes trafiquants de drogue, est techniquement efficace. L'histoire, elle, n'a aucune originalité. Ce n'est pas sa faute, mais celle de son producteur, également auteur.
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Malgré cet indéniable plaisir primaire éprouvé dans le feu de l’action, le critique revient pourtant régulièrement sur ses gardes. Quelques phrases déplacées, des carnages récréatifs sans réflexion satisfaisante sur la violence et un pseudo retournement de situation très prévisible... From paris with love est certes un divertissement réussi dans son genre, mais à le voir foncer obstinément dans les clichés, notamment sur le terrorisme voilé... on reste parfois dubitatif.
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Après le carton de « Taken », le nouveau film produit par Luc Besson reprend les ficelles du genre (poursuites, bastons à gogo, humour mastoc).
En 1 h 33, on a droit aux restaurateurs chinois trafiquants, aux dealers de banlieue à la solde de vilains terroristes, à un attentat à la bombe. Le tout pulvérisé par un Travolta crâne rasé, aussi expressif qu’un cheeseburger. Efficace mais lourdingue. -
Ce sont moins le manque absolu d’originalité du projet et la succession de scènes de castagne qui énervent ici. Mais bien tous ces raccourcis douteux et embarrassants de bêtise de cet indigeste polar viril où sont amalgamés les jeunes des cités, les musulmans, les intégristes et les terroristes.
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Aïe! Ça faisait un moment que la Maison Besson n’avait pas pondu un scénario aussi étroit du front. Une histoire assez grossière de menace terroriste visant à Paris des intérêts américains. De fait, ce n’est pas un "scénario" au sens où on l’entend communément. Plutôt la trame d’un jeu vidéo, dont la mission (si vous l’acceptez) sera de faire le plus de dégâts sur votre passage, arme au poing, coupe à la Kojak, yeux exorbités, à l’image du pauvre John Travolta, s’escrimant ici à jouer les fous de guerre.Un peu De Niro version Taxi Driver, un peu Mel Gibson période L’Arme fatale, la star fait au mieux rire, au pire un peu de peine, avec de surcroît des dialogues qui remontent bien avant l’invention du langage.