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Après les surréalistes, le cinéma expérimental s’est retrouvé dans un no man’s land entre art et industrie, jusqu’à ce que le réalisateur Pip Chodorov et quelques-uns de ses amis se regroupent au début des années 60 pour se soutenir mutuellement, trouver des circuits de diffusion et affirmer la pertinence de leur démarche. Ce documentaire laisse parler les films ainsi que leurs auteurs : Stan Brakhage, Jonas Mekas, Peter Kubelka... On est seulement surpris par la forme conventionnelle de ce documentaire par ailleurs assez instructif.
Toutes les critiques de Free Radicals
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Riche en extraits d'oeuvres étonnantes, "Free Radicals" retrace l'épopée d'un cinéma alternatif et libre : le cinéma expérimental, méconnu du grand public comme des cinéphiles.
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Dans le sillage anecdotique de ce petit film à l’étrangeté miraculeuse, Free Radicals adopte un pas de deux plein d’entrain entre récit intime d’un rapport aux images et historiographie plus vaste de cette lignée marginale du cinéma qui n’a eu de cesse, depuis toujours, de réinventer à chaque film son propre langage.
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Depuis une vingtaine d’années, Pip Chodorov œuvre, au sein de sa structure Re:Voir, à la découverte et la distribution du cinéma dit expérimental ou de recherche. Les cinéastes de son impressionnant catalogue d’édition DVD ou VHS ont pour nom Jonas et Adolphas Mekas, Stan Brakhage, Maya Deren, Philippe Garrel, Hans Richter, Isidore Isou, Len Lye, David Perlov… On retrouve beaucoup de ces réalisateurs dans son Free Radicals, film documentaire d’un passeur passionné qui fait découvrir un pan souvent méconnu de l’histoire du cinéma.
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Plongée passionnante dans le monde complexe, ludique et vertigineux du cinéma expérimental. Un documentaire très riche avec de nombreux et longs extraits de films et des interviews émouvantes des principaux réalisateurs de ce courant artistique protéiforme.
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En faisant résonner ses propres films de famille, dont l'image a accidentellement été anamorphosée par le pipi de son chien, avec les expérimentations hallucinées de Stan Brakhage, il rend un bel hommage à cette frange du cinéma trop souvent réduite à une citadelle hermétique alors qu'elle est plutôt un espace ouvert à tous les vents, où le hasard, le bricolage, et l'humour ont souvent joué un grand rôle.
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Un panorama synthétique, mais fort grisant. Grâce à Chodorov, le genre peut enfin sortir du ghetto et des chapelles.
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La plongée dans cet univers tenu à l'écart de l'industrie cinématographique autant que des galerie d'art , n'en est que plus vertigineuse. Un docu à regarder l'esprit grand ouvert.
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Par son montage, le film dresse une histoire parralèle du cinéma. Certes forcément parcellaire, elle ne manque pas de justesse ni de panache, (...) Seule petite réserve : que cette initiation, si alerte soit-elle, soit un peu trop "classique" et pédagogique alors que l'introduction du film promettait une approche plus expérimentale et intime.
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Introduction ludique et personnelle au cinéma expérimental par un connaisseur.
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Malgré l'inévitable fatigue visuelle due à l'accumulation d'oeuvres on ne peut plus radicales, ce film dévoile un petit monde parallèle plein d'inventions et de poésie.