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Au fin fond de la Patagonie, un homme seul surveille les terres, boit du maté, coupe du bois, reçoit de rares visites... "Un western sans coup de feu ni bagarre" dit le synopsis. Sans point de vue non plus ? Au-delà de l'observation des petits riens du quotidien et d'une fascination indéniable pour La Libertad de Lisandro Alonso (2001), on peine à saisir l'enjeu de ce documentaire. Puis les bruissements perpétuels se font musique, les déplacements deviennent chorégraphie. Et le final - un déferlement de moutons envahissant un champ - est juste grandiose ...
Toutes les critiques de El Puesto
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une oeuvre accomplie. Trop accomplie (...) bref, c'est beau, ça détaille sur un mode sobrement exotique la vie rustique dans les grands espaces, mais sans plus.
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Portrait d'un «lonesome cowboy» dont le cinéaste filme les habitudes, les tâches quotidiennes et austères. Dans le choix de l'image — un très beau scope — on sent sa volonté de réaliser une sorte de western naturaliste et contemplatif. Mais captées telles quelles, sans véritable point de vue, la nature et la solitude du héros n'aboutissent pas à une vraie réflexion sur le temps. Dans sa série de Profils paysans, Raymond Depardon a montré combien la durée d'un plan peut faire sens. Dans El Puesto, hélas, ce n'est pas le cas.
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une robinsonnade particulièrement austère
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C'est joli et vain comme les photos vues du ciel de Yann Arthus-Bertrand.