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Comment faire compliqué en racontant une histoire basique de vengeance ? C’est le défi relevé par Niels Arden Oplev (Millénium – Le Film) avec ce long métrage qui relate une invraisemblable machination ourdie par le personnage de Colin Farrell pour venger la mort de sa famille. Là-dessus se greffe une histoire d’amour tout aussi improbable entre le héros et sa voisine balafrée (une Française à l'accent rocailleux incarnée par Noomi Rapace !), qui achève de rendre le film encore plus casse-gueule. De belles séquences de fusillades et de destruction sont néanmoins à sauver.
Toutes les critiques de Dead Man Down
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec son style sec et froid, ses scènes de gun fight savamment chorégraphiées et une mise en scène appliquée, le Danois s’en sort encore une fois très bien. Et s’impose en excellent directeur d’acteurs : la paire Noomi Rapace (décidément parfaite en névrosée) – Colin Farrell (qui peut être un acteur crédible, presque talentueux, si si) fonctionne très bien. La complicité des deux acteurs sert une sombre et puissante histoire d’amitié, entre rédemption et vengeance.
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Il se passe effectivement beaucoup de choses dans ce film, le réalisateur porte la l’abondance du scénario avec confiance. Tous ces rebondissements compliqués ne trichent pas.
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Ce casting dément nous permet de nous impliquer totalement, émotionnellement et physiquement à travers la prestation de Rapace.
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Une double histoire de vengeance, habilement menée par Niels Arden Oplev (la série Millenium), qui donne, même si certains rebondissements sont parfois exagérés, un thriller retors et haletant, dont la love story, entre Colin Farrell et Noomi Rapace, est fort séduisante.
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Un climat et une atmosphère digne d’un film d’Arnold Schwarzenegger.
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« Dead Man Down » est un film sérieux, avec des acteurs sérieux mais tout est trop sérieux, en fait.
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Niels Arden Oplev (le « Millénium » suédois avec déjà Noomi Rapace) lorgne du côté de Michael Cimino et de James Gray. Problème : sa mise en scène, boursouflée et faiblarde, ne convertit jamais ses ambitions. En résulte un polar pas désagréable, mais désespérément anecdotique.
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Un scénario à tiroirs pour un thriller de série B auquel la mise en scène de Niels Arden Oplev (Millenium, le film) voudrait donner des références hitchcockiennes. On est loin du compte. Avec Colin Farrell, Dominic Cooper, Noomi Rapace et Isabelle Huppert, tout de même.
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Le réalisateur danois de Millénium, le film retrouve son actrice fétiche, Noomi Rapace, pour un nouveau rôle ambigu. Un thriller sombre et violent, déconseillé aux âmes sensibles.
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Peut être que si Farrell, Rapace et Oplev étaient tous restés en Europe en essayant d’écrire un scénario similaire, il y aurait eu moins de tirs et plus de matière grise. Le film aurait valu la peine d’être vu.
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Une série B bancale et laborieuse qui ne doit son salut qu'à Noomi Rapace.
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Une atmosphère changeante, une vengeance d’une violence inouïe où la mort est livrée comme des courses chez soi, la pitié est dure à obtenir et l’amour difficile à donner.
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Tout le talent du réalisateur réside dans ce recours au mélange des genres entre thriller et drame, pour que DEAD MAN DOWN demeure accrocheur suffisamment longtemps, en dépit de sévères handicaps. Par ses aptitudes manifestes à poser la juste ambiance, Oplev mérite de tomber prochainement sur un scénario bien plus intelligent.
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« Dead man down » se prétend être un film qui a du cran mais il ne vaut pas mieux que ses prédécesseurs du même genre.
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La rencontre d'un mafieux et d'une femme défigurée que tout oppose, mais qui ont une soif de vengeance commune. Réservant suspense et surprises, le scénario est plutôt habile dans sa manière de mêler calcul et passion. Le couple formé par l'intrigante Noomi Rapace et l'inconsolable Colin Farrell est original.
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Un polar qui soigne la forme au détriment du fond mais ne réussit pas à faire oublier les errances de personnages sans grande épaisseur.
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Ce mélange de pessimisme Scandinave et de foutaises Hollywoodiennes ne prend jamais forme.
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Une collection d’intrigues effrontées peu originales et de clichés dignes de films de deuxième partie de soirée.
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Cette double histoire de vengeance exigerait rigueur et sens de la tragédie. Le film, qui accumule les invraisemblances risibles, en est totalement dépourvu. Les péripéties y sombrent dans la grandiloquence et le ridicule. L'emphase de la violence, enfin, réduit le tout à une plaisanterie douteuse.
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Au finale cette histoire est assez décevante. On peut tenter si on aime le jeu de chien triste de Colin Farell.
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Un polar inconstant et thriller laborieux dont le point d’orgue est la rencontre de Colin Farrell et Noomi Rapace.
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La vengeance est un plat qui se mange tiède. Du moins à regarder du côté du scénario de ce thriller ni suffisamment glacé pour susciter la crainte ni tout à fait assez nerveux pour laisser péter l'adrénaline.
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Sur fond de mafia new-yorkaise, la rencontre entre un homme et une femme obnubilés par leur désir de vengeance. Hésitant entre action, film noir et comédie, Niels Arden Oplev se perd en route. Vain et fastidieux, malgré la performance de Noomi Rapace.
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Il est d'autant plus dommage de déplorer ce manque de style tant Niels Arden Oplev aurait pu apporter aux Etats-Unis sa patte européenne. Au lieu de ça, il ne fait que balbutier son cinéma en rendant une copie balourde et confuse, sans doute bridé par l'énorme rouleau compresseur hollywoodien, celui qui nivelle le talent des cinéastes par le bas pour en faire de bons faiseurs.
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Le plus gênant, de fait, c’est que Dead Man Down n’est pas même bâclé, et que tout ce petit monde s’efforce d’insuffler une vitalité à l’ensemble, de composer une atmosphère, réalisateur compris, lequel tâche de maintenir via les scènes d’action et leurs brutales chorégraphies un semblant de tempo, sans abdiquer une progression dramatique relativement construite. Ce n’est pas tant qu’on s’ennuie ou se désespère, donc, mais il ne résulte de ces efforts qu’un film de commande irrémédiablement nul, grossièrement écrit et filmé, couronné d’un final idiot sous l’eau. Down, vraiment.