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Aux commandes de cette comédie, les réalisateurs Glenn Ficarra et John Requa sont, à leur façon, des résistants. (...) Leur message ? Reste toi-même envers et contre tous, ce qui correspond peu ou prou au principe des productions Apatow, cinéaste avec lequel les deux réalisateurs partagent de nombreux points communs en sus de l’inénarrable Steve Carell. Question : qu’est-ce qui différencie une excellente comédie d’une bonne ? Le message, on l’a dit, mais aussi l’ironie (plus que l’humour), les changements de ton (Julianne Moore, héroïne du cinéma indépendant, assure ici la partie « sérieuse ») et, surtout, cette capacité rare à caser des morceaux de bravoure sans nuire à la fluidité de l’histoire et aux intentions de départ. Dans Crazy Stupid Love, on recense une demi-douzaine de séquences immédiatement cultes et complètement intégrées au propos : de l’indiscrétion d’un collègue de bureau concernant le divorce du héros au pétage de plombs d’une maîtresse bafouée en passant par les fantasmes d’une baby-sitter mal dans sa peau, les deux cinéastes dressent un portrait assez inquiétant de l’Américain moyen, dont la perfection de façade dissimule souvent un monstre de névroses et de frustrations.
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La doublette Glenn Ficarra/John Requa, responsable de Bad Santa (scénario) et d'un premier film remarqué (I Love You Phillip Morris), se lance cette fois dans un mélo choral, via trois histoires entremêlées, avec un casting cinq étoiles. L'amour est-il une grande arnaque ?
Toutes les critiques de Crazy, Stupid, Love
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Drôle et finement sentie, la première heure voit Ryan Gosling rééduquer Steve Carell, le héros de « 40 ans, toujours puceau ». Mais la seconde de virer au vaudeville poussif et puritain…
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Malgré une petite longueur finale, le tout se dévore avec plaisir grâce à une pétillante interprétation collégiale. La comédie romantique de la rentrée.
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Les étincelles sont là. Il n’y a plus qu’à laisser le charme agir.
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Même regardable sans trop de déplaisir, cette ronde sentimentalo-comique se révèle moins touchante et subversive qu’elle ne l’affirme, et militerait même, derrière une acidité de façade, pur un certain immobilisme affectif.
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Crazy Stupid Love est la comédie idéale pour se changer les idées, découvrir la méthode implacable du parfait dragueur et, essentiel, pour admirer les tablettes de chocolat du sublime Ryan Gosling. L'acteur de l'année, ultrafondant, au jeu impeccable comme ses costumes taillés sur mesure.
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un film creux fondé sur un scénario retors. Peut mieux faire.
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Pas très "crazy", cette comédie romantique qui, sous des dehors adultes et sophistiqués, promeut finalement une vision assez cucul de l’amour. Résumons : quand sa femme demande le divorce (sans qu’on sache jamais vraiment pourquoi), Cal, 45 ans, va noyer son chagrin dans les bars pour célibataires. Là, il fait la connaissance de Jacob, trentenaire beau gosse qui va devenir son coach en séduction… Malgré tout le talent des comédiens, la sauce ne prend pas. La faute au scénario, qui multiplie les sous-intrigues jusqu’à l’overdose – et peine à les relier entre elles.
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Construit essentiellement sur un artifice de scénario, Crazy Stupid Love propose quelques moments d'insolence comique pour finalement s'enfoncer dans la pire niaiserie romantique. Toute audace se dissout ici dans la convention.
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Critiques - Crazy Stupid Love - CinéObs