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Tout comme les spectacles réputés du cabaret, le film est en trompe-l’œil. Présenter une institution de la nuit parisienne comme une entreprise gérant les conflits de ses salariés était une idée a priori passionnante. Mais le propos devient flou quand Wiseman finit par s’attarder longuement sur les numéros, se contentant de réaliser une captation basique. Un choix pas très en phase avec cette volonté de lever le voile sur les clichés du cabaret.
Toutes les critiques de Crazy Horse
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Entre deux sourires et trois émois érotiques, Crazy Horse se lit comme mise en abyme par Wiseman du geste documentaire lui-même. L'écran célèbre le trompe-l'oeil, la fiction, la luminosité lisse la perfection.
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quand le réalisateur investit les chorégraphies, c’ests pour filmer au plus près des corps déjà sculptés par la lumière, que son montage virtuose et discret découpe à nouveau.
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Lancé dans cette entreprise comme un chien dans un jeu de quilles, Decouflé (chorégraphe) révèle à ses frais les codes du Crazy. Comme saisi par le démon de minuit, Wiseman, 81 ans, filme ce combat en huis clos avec une fascination pour la beauté des filles.
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Si la longueur des numéros filmés in extenso peut rebuter, le bras de fer entre Découflé et les actionnaires du Crazy décrit très bien l’état de nos sociétés vouées à la rentabilité.
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les représentations occupent trop de place et risquent de frustrer ceux que le show emballe et d'ennuyer ceux qu'il indiffère.
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Une absence d'excitation, et l'ironie insistante de jolies filles qui s'accrochent aux lettres du mot "désir", quand il n'y en a visiblement pas.
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Corsetées, formatées, impeccables, les filles du Crazy Horse ne livrent pas leur secret, et l'invité reste un intrus.