(500) jours ensemble

Multipliant les allers et retours temporels, Webb s’abîme vite dans une (dé)construction un peu factice. Dommage car cette structure arty finit par brouiller artificiellement les pistes. Heureusement, la sincérité du propos, l’extraordinaire alchimie entre les comédiens (Joseph Gordon-Levitt et Zooey Deschanel, comme toujours géniaux) et le choix très sûr de la bande-son rendent cette comédie romantique vraiment séduisante. C’est déjà très bien par les temps qui courent.

Le long métrage de Mark Webb est un petit bijou dans son écran conceptuel et un diamant brut dans sa réalisation intelligente. (...) Point de sentimentalisme à la petite semaine, point de dialogues baveux, point de scènes larmoyantes. (...) Il est évident que la bande originale est la deuxième attraction du film, son complément indispensable : les chansons de The Smiths (par qui tout arrive), Feist et même Carla Bruni vous confirmeront que l'amour est la dernière grande aventures humaine, tout aussi terrifiante qu'exaltante.

Ce n'est pas une histoire d'amour, c'est un kaléidoscope d'émotions, une sarabande sentimentale coloriée aux feutres. (...) Son film est un arc-en-ciel. Au bout du bout, il y a un trésor : la certitude qu'en amour rien n'est jamais écrit.

500 jours ensemble, de Marc Webb, évoque l'idylle d'un couple mal assorti en un patchwork original. (...) [Le réalisateur] livre une fantaisie douce-amère où Zooey Deschanel et Joseph Gordon-Levitt subissent avec grâce les flèches de Cupidon. Les héros finiront-ils ensemble ? Marc Webb entretient le suspense jusqu'au bout, inversant les codes de la comédie romantique pour centrer l'action sur un héros fleur bleue, fort éloigné de l'archétype du mâle du XXIe siècle.

Dans un style pop, pétillant, fourmillant d’idées, ce premier long-métrage du clippeur Marc Webb parle avec justesse des jeunes couples d’aujourd’hui – il est romantique, elle est prosaïque. (...) Le charme insolite du film doit beaucoup au couple que forment Joseph Gordon-Levitt et l’adorable Zooey Deschanel, dont le minois de poupée éthérée au regard lapis-lazuli ensoleille l’écran.

L'excellent premier film de Marc Webb dépoussière avec humour et finesse la comédie romantique (...). Le résultat est spectaculaire, mêlant joyeusement sarcasme, humour et émotion. Cette anatomie, qui emprunte beaucoup de références au cinéma français de la Nouvelle Vague, d'après ses auteurs, pourrait bien devenir, vingt ans après Quand Harry rencontre Sally, la comédie romantique de référence pour la génération Facebook.

Une jolie chronique amoureuse décalée au récit éclaté. Pas toujours surprenante, mais souvent plaisante.

Le traitement de cette histoire d’amour possède une indéniable maturité (« ce n’est pas une love story » nous prévient-on d’entrée), en auscultant avec bonheur le cas d’un amour impossible, mais conserve tout de même quelques tics ennuyeux comme par exemple les sempiternels potes du héros qui servent à la fois de conscience et de faire-valoir. Les deux protagonistes sont touchants mais aussi têtes à claques.(...) Dans l’ensemble le film est plutôt drôle mais se force aussi à l’être.

(500) jours ensemble se veut un film intelligent, subtil et stylé prenant à revers la comédie romantique hollywoodienne. Il est grossier, prétentieux, mal branché et faussement bien habillé.

Il [Marc Webb] sait de temps en temps faire passer la douceur et la douleur, mais se repose trop souvent sur les trucs du cinéma "indépendant" (...) américain, avec ces interventions de paysages dessinés, ce recours à de jolies chansons murmurées sur accompagnement de guitares acoustiques. C'est un peu dommage, parce que la frustration que l'on ressent à voir un film presque bien est plus désagréable que la vision d'un pur ratage. Et surtout parce que Zooey Deschanel mériterait d'avoir un beau film pour elle toute seule.

Marc Webb signe une délicieuse comédie romantico-pop. Le secret ? Une absence de cynisme devenue rare dans le cinéma américain. Il est aidé dans sa tâche par un couple d'acteurs craquants : Joseph Gordon-Levitt (Mysterious Skin) et Zooey Deschanel. Leur histoire d'amour est astucieusement racontée en saynètes et dans le désordre comme on égrène les pétales d'une marguerite. Et, surtout, en musique.