D'abord romancier, poète et dramaturge, Mishima s'intéresse de près au cinéma, en tant qu'acteur, réalisateur ou encore vis-à-vis des nombreuses adaptations de ses uvres à l'écran (ses deux préférées étant respectivement le Brasier d'Ichikawa, 1958, d'après le Pavillon d'or, et Soif d'amour Ai no kawaki, Kurahara, 1967). Retenons encore le Tumulte des flots (Shiosai, Taniguchi, 1954), et le Sabre (Ken, Misumi, 1964). Il a fait plusieurs apparitions à l'écran, d'abord furtives, la Nuit d'un blanc pur (Junpaku no yoru, Hideo Ooba, 1951), puis plus importantes : le Gars des vents froids (Karakazze yaro, 1960, dont il fut coscénariste et pour lequel il choisit Masumura pour la mise en scène), le Lézard noir (Kurotokage, Fukasaku, 1968), et Hitokiri Tenchu (Hideo Gosha, 1969). Mishima réalisa en outre lui-même un court métrage en 1965, Patriotisme / Rites d'amour et de mort (Yukoku), où il se mettait en scène dans le rôle d'un officier loyaliste commettant le hara-kiri après le coup d'État manqué de 1936 : ce film, d'une beauté abstraite, peut être considéré comme une prémonition de son propre suicide en 1970 dans des circonstances lamentablement tragiques. Sa vie inspirera un film au cinéaste américain Paul Schrader, en 1985.
Nom de naissance | Yukio Mishima |
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Naissance |
Tokyo, Japan |
Décès | |
Profession(s) | Scénario original, Interprète, Scénariste |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2020 | The Last Debate | Acteur | Self | |
1969 | Hitokiri, le châtiment | Acteur | Shimbei Tanaka | |
1968 | Le lézard noir | Scénariste | - | |
1965 | Yukoku | Réalisateur | - | |
1964 | Le sabre | Scénariste | - |