Actrice d'opérette que le cinéma parlant accapare à ses débuts, elle joue gentiment les ingénues plus ou moins délurées et accompagne Henri Garat dans ses succès (Il est charmant, Louis Mercanton, 1932 ; Un soir de réveillon, K. Anton, 1933), participe aux coproductions berlinoises (Georges et Georgette, R. Schünzel, 1933 ; Princesse Czardas, G. Jacoby, 1934). Elle montre de l'humour dans l'Habit vert (Roger Richebé, 1937), de la fantaisie dans Ma sur de lait (J. Boyer, 1938), de l'entrain dans Belle Étoile (J. de Baroncelli, 1938). Puis ses rôles s'espacent (Adhémar ou le jouet de la fatalité, Fernandel-Guitry, 1951 ; la Vérité sur Bébé Donge, H. Decoin, id. ; Maxime, H. Verneuil, 1958).