Para//èles
Disney

Entourant les quatre ados au centre de cette grande aventure fantastique, Naidra Ayadi (Polisse) et Guillaume Labbé (Je te promets) nous expliquent pourquoi la nouvelle série française de Disney + est plus qu'un délire de science fiction.

PREMIERE : Comment est-ce que vous avez perçu le script de Parallèles, quand vous l'avez lu pour la première fois ? Vous vous êtes perdus dans ces mondes qui s'entrecroisent ?
GUILLAUME LABBE : Ce qui m'a fait tilt, plus que le fantastique, c'est que la série évoque des problématiques qui parlent à tout le monde, sans jamais être lourdes. Elle se base sur une écriture qui laisse libre. Libre de de penser ce qu'on veut. Même si j'avoue avoir galéré à tout suivre avec ces mondes parallèles...
NAIDRA AYADI : Moi, c'est plutôt sur le plateau que j'ai galéré ! Parce qu'à jouer, ce n'était pas simple. On se retrouvait à faire des scènes qui sont les mêmes, mais pas tout à fait, puisque issues de mondes différents, et donc avec les mêmes personnages qui ne sont pas du tout au même endroit. Bref, un casse-tête et il m'a fallu tout le temps refaire un point, avant chaque scène. J'avais besoin d'un petit briefing avec la script, pour me caler et bien comprendre comment jouer telle séquence...

Avec Parallèles, Disney + transporte Séries mania dans un univers fantastique (critique)

Comment Parallèles se démarque des autres séries du même genre ? 
GUILLAUME LABBE : Au-delà des intrigues de science fiction un peu tortueuses, Parallèles ne cherche pas tellement à vous faire perdre le fil des choses. La narration est beaucoup plus simple. Limpide. Les questionnements sont à taille humaine, très abordables. On est même parfois dans des réflexions philosophiques et souvent dans des rapports humains complexes, entre les générations, dans l'amitié. C'est l'humain qui met en valeur la science fiction dans Parallèles.
NAIDRA AYADI : On comprend que parfois, par maladresse ou incompréhension, certaines relations peuvent devenir toxiques. Et on montre que les choses peuvent évoluer différemment si l'on a une deuxième chance...



Il y a une petite étincelle entre vos deux personnages. Comment est-ce que vous avez fait naître cette alchimie entre vous ?
NAIDRA AYADI : Dès les premiers essais caméras, il y a eu quelque chose qui a cliqué entre Guillaume et moi. On n'a pas eu besoin de faire des efforts. Ca été hyper fluide. Notre relation de travail s'est développée entre les scènes. 
GUILLAUME LABBE : C'est même devenu compliqué de nous faire tourner parce qu'on était tout le temps en plein discussion (rires). Ils étaient obligés de nous couper pour nous amener sur le plateau, parce qu'on allait commencer à filmer... Entre nos deux personnages, il y a comme une évidence. Peu importe les mondes, il est saisi par elle. Il ne comprend pas ce qui lui arrive. C'est étrange.

Et avec les enfants ? Comment vous avez travaillé avec ces quatre ados au centre de l'intrigue ?
GUILLAUME LABBE : C'était très naturel comme relation de travail. Quand on fait un boulot créatif, ça aplanit tout au niveau des relations. C'est comme de jouer au foot avec un partenaire plus jeune. S'il est bon, il est bon. Tu lui fais la passe et tu ne réfléchis pas du tout à l'âge.

Parallèles sera lancée mercredi 23 mars prochain sur Disney +.