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Moins d’une semaine après avoir surnommé Nicolas Sarkozy, Joe Dalton, Jamel Debbouze était invité par Nicolas Poincaré à s’expliquer au micro d’Europe 1 hier soir.L’acteur de 37 ans avait vite regretté sa petite blague prononcée à l’Elysée lors de la remise du prix de l’audace artistique qu’il présidait en présence de François Hollande. "La France, c’est mieux à vivre sous votre présidence, M. le Président, c’est mieux que sous votre prédécesseur Joe Dalton", avait-il alors lancé.Profitant d’un public jeune pour proposer "une référence enfantine" en parlant de l’ancien Président de la République, contre qui il avait appelé à voter l’an dernier lors des élections, l’humoriste a vite compris son erreur, lorsqu’interrogé par le Petit Journal de Canal+, il a déclaré à sa sortie de l’événement : "Je n’avais rien préparé du tout, pour dire la vérité. Il faudra la couper au montage, j’en suis pas super fier !"."Ce que j'ai voulu dire ce jour-là, est revenu Jamel Debbouze sur Europe 1 hier soir, c'est que les immigrés et la banlieue étaient mieux traités par nos hommes politiques, en tout cas dans le vocabulaire, et c'est déjà énorme". Pour se rattraper, le mari de la journaliste Mélissa Theuriau a même déclaré : "J'appelle aussi François Hollande, Winnie l'ourson".Pour ceux qui ne connaîtraient pas ses spectacles, il a également rappelé : "Ça fait trois ans que j'en parle sur scène de cette manière."Jamel Debbouze sera dès demain à l’affiche de Né quelque part du réalisateur Mohamed Hamidi. Un film présenté hors compétition au dernier Festival de Cannes, et qu'il coproduit, sur la question des origines et de l'identité. La star de Sur la piste du Marsupilami prête également sa voix à l’un des personnages de Monstres Academy, au cinéma le 10 juillet prochain.