Si le dernier joueur français à avoir remporté Roland-Garros est Yannick Noah il y a trente ans (en mai 1983), les fans britanniques de tennis attendaient depuis soixante dix-sept ans qu'un joueur du Royaume remporte les internationaux de Grande-Bretagne de Wimbledon, troisième levée du Grand-Chelem de l'année.Soixante dix-sept ans de disette donc, mais aujourd'hui, le compteur est remis à zéro grâce à la victoire, hier sur le Central Court, du joueur écossais Andy Murray face au numéro un mondial Novak Djokovic.Finaliste malheureux l'année dernière face à Roger Federer, le joueur britannique, poussé par des spectateurs en délire, a su s'imposer face au favori en trois sets - 6-4/7-5/6-4 -, pour enlever la fameuse coupe dorée après laquelle il courait depuis le début de sa carrière.Après la joueuse française Marion Bartoli qui s'est imposée la veille chez les dames, Andy Murray n'a pas fait de sentiments, encouragé par tout un peuple et des spectateurs célèbres comme le champion de foot Wayne Rooney et sa femme, et le Premier ministre David Cameron, alors que la ravissante Victoria Beckham (dans une tenue sexy et légère), et les stars hollywoodiennes Bradley Cooper - accompagné de sa douce Suki Waterhouse - et Gerard Butler (chic et complices dans les gradins), complétaient ce casting de stars glamour dans les tribunes, ravies de voir enfin le régional de l'étape entrer dans l'histoire.
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