Hier soir, au Parc des Princes, l'atmosphère sentait le souffre, comme lors des grandes campagnes européennes du Paris-Saint-Germain au milieu des années 90.Pour son grand retour parmi l'élite du football européen - grâce aux pétro-dollars qatariens -, le PSG de Leonardo et de Carlo Ancelotti affrontait l'épouvantail de la Champions League, le redoutable FC Barcelone, tout simplement la plus grande équipe des cinq dernière années, voire de l'histoire comme certains observateurs l'ont récemment reconnu.Et pour ce quart de finale aller, les joueurs parisiens ont fait mieux que résister à l'ogre barcelonais et sa pléiade de stars au jeu collectif rôdé depuis des années. Si les coéquipiers de David Beckham (titularisé hier soir) auraient mérité d'ouvrir le score en première période, c'est l'inévitable Lionel Messi qui a donné l'avantage aux siens juste avant la mi-temps.Mais cela n'a pas empêché les Parisiens de revenir au score à dix minutes de la fin par Zlatan Ibrahimovic, avant que le match devienne complètement fou, le Barça marquant un pénalty à la dernière minute et le PSG jetant ses dernières forces dans la bataille pour égaliser une seconde fois dans les arrêts de jeu par Blaise Matuidi.Un scénario digne d'un chef-d’œuvre hitchcockien qui s'est donc soldé par un 2-2 et qui a fait vibrer tout le Parc des Princes, rempli pour ce match de gala que les fans attendaient depuis quinze ans et la dernière campagne européenne du club de la capitale.Parmi les heureux possesseurs d'un billet pour ce match aller, de nombreuses célébrités supportrices de l'équipe parisienne étaient naturellement dans les gradins du stade de la porte d'Auteuil, comme l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, le comédien Jamel Debbouze et sa femme Melissa Theuriau, le comédien Michael Youn et sa compagne Isabelle Funaro, l'acteur Gilles Lellouche, ou encore l'actrice Leila Bekhti, qui ont tous poussé de la voix, trembler et encourager, avant la joie finale de voir leur équipe tenir tête à la crème de la crème.Un premier match qui laisse encore une place au rêve et dont on connaîtra l'épilogue la semaine prochaine au Camp Nou, à l'occasion du match retour qui, espérons-le, tiendra aussi toutes ses promesses.
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