Georgetown, la première réalisation de Christopher Waltz
Paramount

L'acteur d'Inglourious Basterds, Big Eyes et 007 Spectre est mis à l'honneur.

Christoph Waltz, derrière son sourire charmeur et sa tête de gentil, a surtout incarné des méchants de cinéma. L'acteur, qui est aujourd'hui à l'affiche de Mourir peut attendre, nouvel opus de la saga James Bond réalisé par Cary Fukunaga, est ainsi connu pour ses rôles complexes de bad guy aimables, mêlants gentillesse et violence. 

On se rappelle notamment de lui dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino, en colonel SS, donnant notamment la réplique à Mélanie Laurent dans une scène mémorable au restaurant. On le revoit également, toujours chez Tarantino, en as de la gâchette aux côtés du héros de Django Unchained. Enfin, on le retrouve depuis le 6 octobre en Ernst Stavro Blofeld face à un James Bond exécutant sa dernière mission. 

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Pourtant, si ses rôles de méchants sont restés mémorables et ont fait sa renommée, ceux-ci sont rarement mis à l'honneur. Un défaut corrigé par Arte avec un documentaire dédié à l'acteur au sourire ravageur et à sa figure de méchant charmeur. 

Dans ce documentaire, Christoph Waltz, le plus doux des "bad guys", retrace son itinéraire d'acteur polyglotte et polymorphe. De sa naissance à Vienne à sa rencontre avec Tarantino, qui le propulse à Hollywood où il remporte un Oscar et une étoile sur le Walk of Fame, à son ascension à Londres sous les traits d'un célèbre ennemi de James Bond, en passant par sa formation de théâtre, Christoph Waltz se dévoile dans ce documentaire et sort de la discrétion de sa vie privée pour se raconter. Il revient sur son parcours, commente les extraits de ce qu'il considère comme ses rôles clés depuis ses débuts de jeunesse, et y livre sa conception de son art. 

D'une durée de 52 minutes, et disponible en intégralité sur Youtube depuis début octobre (à l'occasion de la diffusion TV de Big Eyes de Tim Burton) et jusqu'au 2 novembre prochain, le documentaire Christoph Waltz : un méchant bien charmant est signé Kurt Mayer (Autriche, 2020).

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