Abaca

L'acteur a évoqué tous les sujets possibles et imaginables.

Gérard Depardieu a accordé un long entretien au Figaro Magazine, à l'occasion de la sortie de son nouveau livre, Monstre. Une interview devenue très vite ingérable, comme le décrit notre confrère qui a rencontré l'acteur. Depardieu évoque pêle-mêle la politique et le cinéma ("Tout ça, c’est de l’attitude, c’est comme une bande-annonce de film : on connaît tout du film avant de le voir. C’est pour ça que le cinéma est de moins en moins intéressant. Moi, c’est simple, je ne vais voir que les films qui se font descendre par la critique"), la culture ("Il n’y a plus de littérature. Les gens lisent Levy, Musso, Les Fourmis (…) La plupart des gens qu’on entend à la radio ou à la télé ne parlent pas français. La culture, aujourd’hui c’est Hanouna !") ou l'avenir de la Terre ("Huit milliards d’êtres humains ! Et c’est pas l’autre, là, Hulot, qui va changer quoi que ce soit (…) Huit milliards sur la planète, c’est pas possible ! Il va y avoir des épidémies, des choses, parce que la planète ne peut pas supporter ça !").

Entre deux saillies que le journaliste a bien du mal à suivre, Gérard Depardieu revient également sur son départ de la France : "Contrairement à ce que disent les journalistes, ce n'est pas pour la fiscalité que je me suis barré. Non. Si c'était pour ça, je me serais barré bien avant ! Je payais plein pot, je ne me plaignais pas. Ce que je ne supporte pas, et c'est pour ça que ce pays m'emmerde, c'est de voir que les Français sont tristes comme la mort".

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Et d'assure que les Français "n'osent même plus regarder leur terre puisqu'ils en ont honte. La France est un très beau pays, mais où les gens sont perdus (…) Nous avons dépassé Orwell : nous sommes dans La Faune de l'espace de Van Vogt, où plus personne ne comprend rien. Le suffrage universel, c'est fini : nous sommes dirigés par Apple et Zuckerberg".

L'entretien entier est à retrouver dans les pages du Figaro Magazine et sur le site du Figaro (article payant).