PHOTOS - X-men le commencement : 5 bonnes raisons d'aller voir le film
Vent de fraîcheur
Le retour en arrière permet un redémarrage de la saga <em>X-men</em>, qui en avait bien besoin. Surtout après les déceptions successives qu'ont été <em>X-men 3 - l'affrontement final</em> et même <em>X-men </em><em>Origins </em>- Wolverine, qui n'ont guère convaincu les fans.<em> </em>L'apport de nouveaux acteurs est également agréable. <strong>James McAvoy</strong> (Charles Xavier) et <strong>Michael Fassbender</strong> (Magneto) se montrent particulièrement à la hauteur et relèvent le challenge avec conviction : ils n'ont rien à envier à <strong>Patrick Stewart</strong> et <strong>Ian McKellen</strong>. Quant aux aficionados des comics, ils pourront enfin voir de nouveaux personnages légendaires portés à l'écran, un peu de changement ne fait pas de mal.
Bonus
Le film a un as dans la manche, nommé <strong>January Jones</strong>. L'héroïne sexy de <em>Mad Men</em> interprète la mutante Emma Frost, complice de Sebastian Shaw. Elle avait déclarée <strong>dans une interview à <em>Premiere.fr</em></strong> : "<em>Dans les comics, Emma est à moitié nue, elle porte une cape, un soutien-gorge et des bottes. Rien d?autre.</em>" (rassurez-vous, elle a quand même une culotte).Alors de deux choses l'une. Soit <strong>Matthew Vaughn</strong> lui a menti éhontément, soit on a fait exprès de lui sélectionner seulement les comics d'une certaine époque, parce que ce n'est pas vraiment une constante dans la bande dessinée. La seule récurrence est la couleur blanche de toutes ses tenues, qui sont certes parfois très dénudées, mais peuvent aller jusqu'au manteau de fourrure, au blouson, ou encore à sa combinaison immaculée. Ceci étant dit, on ne va pas bouder ce plaisir des yeux, qui satisfera sans doute une partie du public (vous vous reconnaîtrez). Une raison de plus d'aller voir le film, juste un peu moins avouable que les autres, voilà tout.
Les clins d'œil
Comme tout retour aux sources qui se respecte, le long-métrage multiplie les références aux informations que l'on connaît déjà sur l'avenir des personnages. Tantôt drôles, parfois même tragiques, elles font souvent mouche, surtout lorsque l'on ne s'y attend pas. La scène d'explication de l'origine des surnoms des mutants, la raison du handicap de Xavier, la provenance du fameux casque de Magneto... tout y est.D'un point de vue plus trivial, les dialogues sont émaillés de phrases à double sens, de la relation entre Magneto et Mystique (<strong>Jennifer Lawrence</strong>) à la calvitie de Xavier (qui, comble de l'ironie, tient beaucoup à ses cheveux dans ce film et déteste qu'on l'appelle professeur).
La touche de Matthew Vaughn
Le metteur en scène de <em>X-men le commencement</em> qui a débuté avec <em>Layer cake</em>, a plus récemment dynamité les codes du film super héroïque pour le réinventer dans <em>Kick-ass</em>. Aux commandes d'un blockbuster comme celui-ci, il permet d'éviter certains clichés inhérents au genre et de sortir du schéma des adaptations plus classiques. On reconnaît surtout sa capacité à mélanger les styles, en passant d'une scène d'une gravité dramatique à un second degré inattendu.
Le récit de l'origine des héros mutants vaut le détour
Aujourd'hui sort en salles <em>X-men le commencement</em>, de <strong>Matthew Vaughn</strong>. Le retour à la genèse des mutants apporte un renouveau salutaire, et s'éloigne des dernières adaptations de comics made in Marvel, pas franchement glorieuses pour la plupart (<em>Thor</em>). Plus sombre, résolument plus adulte, cette nouvelle version pose de nouvelles bases, et tout en s'adressant évidemment à un jeune public, peut plaire aux plus âgés. En clair, il s'agit d'un vrai film et non d'une sorte de patchwork improbable d'effets spéciaux et de gags comme cela avait pu être le cas précédemment. Ce n'est pas encore The Dark Knight, mais on est sur la bonne voie !Bref, chez <em>Premiere.fr</em>, on a apprécié <em>X-men le commencement</em>. Et on vous dit pourquoi. Découvrez les atouts principaux de ce long-métrage.Par Yérim Sar.<strong>Interview de James McAvoy et Michael Fassbender</strong><strong>Le QG des super-héros : pour tout savoir sur les super-films à venir !</strong>
Le retour de Kevin Bacon
Sans disparaître des écrans, <strong>Kevin Bacon</strong> s'était quelque peu fait rare ces dernières années, et ne décrochait guère de premiers rôles. <em>X-men le commencement </em>marque son retour en force. Parfaitement à l'aise dans la peau de Sebastian Shaw, le rôle de salaud arrogant et sans pitié lui va comme un gant : il est ce personnage que l'on aime détester, ou l'inverse, au choix. On aimerait le voir dans cette position plus souvent.On note aussi une coïncidence plutôt plaisante. L'acteur est également à l'affiche de <em>Super</em> (sorti aux États-Unis un mois avant <em>X-men</em>), où il campe également le méchant, mais loin d'être aussi classieux que Shaw, puisqu'il s'agit cette fois d'une parodie de film de superhéros, à mi chemin entre <em>Defendor </em>et Kick-ass. <em>Kick-ass</em> qui avait été mis en scène par un certain... <strong>Matthew Vaughn</strong>.
Ambiance sixties
Rares, voire inexistants sont les films de super héros à se situer dans les années 60. Il est donc d'autant plus appréciable que le long-métrage assume totalement cet aspect rétro, et en joue à fond.Le contexte historique a une place importante, la petite histoire rencontre la grande. Avec rien de moins que la Guerre Froide en toile de fond, le scénario de <strong>Zack Stentz</strong>,<strong> </strong> <strong>Ashley Miller</strong> et <strong>Jane Goldman</strong> se donne les moyens de ses ambitions. Cette fois l'histoire nous plonge dans un complot très "James Bondien" puisque les ennemis des héros visent à déstabiliser le frêle équilibre diplomatique, notamment en s'appuyant sur la crise des missiles de Cuba, cherchant à provoquer rien de moins qu'une troisième guerre mondiale. Ça change des plans de conquête planétaire souvent risibles des mégalos aux super pouvoirs en tous genres.Au niveau de l'esthétique des méchants du Club des Damnés, cet amour des films d'espionnages "à l'ancienne" se retrouve. Nous avons droit à la femme fatale, glaciale dans tous les sens du terme (Emma Frost, incarnée par <strong>January Jones</strong>) et même au némésis en chef qui comme le veut la tradition, ne quitte pratiquement jamais son sous-marin.Enfin, un parallèle évident (parfois trop, c'est sans doute un point faible du film) s'opère entre les luttes d'émancipation de cette période, les revendications pour les droits civiques notamment, et le désir de reconnaissance des mutants. La réplique "<em>mutant and proud</em>" scandée solennellement par Mystique, qui fait écho aux slogans des afro-américains de l'époque, en est le parfait exemple.
Aujourd'hui sort en salles X-men le commencement, de Matthew Vaughn. Le retour à la genèse des mutants apporte un renouveau salutaire, et s'éloigne des dernières adaptations de comics made in Marvel, pas franchement glorieuses pour la plupart (Thor). Plus sombre, résolument plus adulte, cette nouvelle version pose de nouvelles bases, et tout en s'adressant évidemment à un jeune public, peut plaire aux plus âgés. En clair, il s'agit d'un vrai film et non d'une sorte de patchwork improbable d'effets spéciaux et de gags comme cela avait pu être le cas précédemment. Ce n'est pas encore The Dark Knight, mais on est sur la bonne voie !Bref, chez Premiere.fr, on a apprécié X-men le commencement. Et on vous dit pourquoi. Découvrez les atouts principaux de ce long-métrage.Par Yérim Sar.Interview de James McAvoy et Michael FassbenderLe QG des super-héros : pour tout savoir sur les super-films à venir !
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