Champs-Elysées Film Festival 2022
Champs-Elysées Film Festival

Focus sur la 11ème édition du festival dédié au cinéma indépendant français et américain, qui se tient à Paris du 21 au 28 juin.

Des courts, longs et moyens métrages, des compétitions et des avant-premières, des masterclasses et des concerts, des rétrospectives et des cartes blanches… Première vous aide à faire le tri dans la pléthorique sélection du CEFF.

La masterclass d’Ari Aster
En deux films fracassants (Hérédité et Midsommar) et une poignée de courts-métrages tordus, Ari Aster s’est imposé comme l’un des cinéastes américains les plus prometteurs du jeune cinéma américain. Alors qu’on attend de pied ferme son troisième long, Disappointment Blvd., avec Joaquin Phoenix, qui devrait être l’un des événements ciné de l’automne, le new-yorkais fait une escale au Champs-Elysées Film Festival pour présenter deux de ses films fétiches (Les Démons à ma porte, de Jiang Wen, et Hic (de crimes en crimes) de György Palfi) et, surtout, décortiquer son cinéma lors d’une masterclass qui s’annonce comme le must cinéphile du week-end.
Le samedi 25 juin à 17h au cinéma Le Balzac

Un nouveau Bertrand Bonello
Parmi les séances événementielles proposées par le festival, on guettera tout particulièrement Coma, nouveau film de Bertrand Bonello, trois ans après Zombi Child. Déjà montré au festival de Berlin en début d’année, attendu en salles en novembre, décrit par ceux qui l’ont vu comme une sorte d’œuvre mutante, Coma est le portrait d’une adolescente n’appréhendant le monde qu’à travers les écrans et voyageant entre rêve et réalité, avec Louise Labeque, Julia Faure et les voix de Louis Garrel, Laetitia Casta et Gaspard Ulliel.
Le vendredi 24 juin à 21h au Publicis Cinéma

La sélection "Freed from Desire"
Avez-vous vu (ou même entendu parler de) But I’m a cheerleader, film américain de 1999 avec Natasha Lyonne, rom-com satirique inspirée par les camps de thérapie de reconversion ? Ou l’expérimental Nitrate Kisses, de Barbara Hammer, considéré comme un documentaire révolutionnaire, donnant à voir des images oubliées de la culture gay et lesbienne ? Ces deux films composent, avec No Sex Last Night de Sophie Calle  et The Watermelon Woman de Cheryl Dunye, la sélection "Freed from desire" : soit quatre longs-métrages des années 90, quatre regards féminins, "habités par la question de libérer le désir". On sera là.

Plein de films cannois
Les critiques de cinéma les ont déjà vus à Cannes, le public parisien pourra à son tour les juger sur pièce, avant leurs sorties en salles dans les prochains mois : Les Pires, de Lise Akoka et Romane Gueret, lauréat du prix Un Certain Regard ; Les Années Super 8, documentaire d’Annie Ernaux et de son fils David Ernaux-Briot ; Hideous, moyen-métrage musical et fantastique de Yann « Un Couteau dans le cœur » Gonzalez ; Maria Schneider, 1983, évocation polyphonique de l’actrice du Dernier Tango à Paris ; Nos Cérémonies, portrait d’adolescences signé Simon Rieth ; ou encore le sensuel, furieux et phénoménal Rodéo, de Lola Quivoron.

Le phénomène Everything Everywhere All At Once
En prélude à sa sortie française le 31 août prochain, on pourra découvrir en avant-première ce méga-carton surprise du printemps américain, réalisé par deux metteurs en scène prénommés Daniel (Kwan et Scheinert), déjà responsables de l’ovni Swiss Army Man. Une histoire de mondes parallèles avec Michelle Yeoh, produite par les frères Russo, bien parti pour être le champion de l’année dans la catégorie « il n’y a pas que les franchises qui marchent au cinéma. »
Film de clôture, le 28 juin, au Gaumont Champs-Elysées

Toutes les infos concernant le Champs-Elysées Film Festival sont à retrouver ici.