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Les cinémas pourront-ils gérer l’afflux de films en 3D ? Est-ce seulement souhaitable ?Chaque jour (ou presque), on nous apprend que tel ou tel film va sortir en 3D. Du Choc des Titans à Harry Potter, le phénomène de la 3D, qui a progressivement pris ses marques en 2009 (Destination Finale 4, Là-Haut…), a définitivement été couronné, en termes de chiffres, grâce à Avatar. A tel point que l’on peut se demander à juste titre si ce n’est pas devenu un simple argument commercial (les chiffres d’Harry Potter et les Reliques de la mort en pâtiront-ils vraiment si les films sortent en 2D ?), au-delà d’une quelconque plus-value artistique. En gros, ces temps-ci, l’annonce de la sortie d’un blockbuster s’accompagne de la formule « …sera en 3D ». L’occasion de sortir tous les projets has been des armoires des producteurs (à quand un Ripoux 3D en France ?). Une pierre dans le jardin des détracteurs de la 3D.D’autant que les salles de cinéma ne sont pas encore adaptées à l’afflux de films en 3D prévus pour l’année qui vient : par exemple, aux Etats-Unis, le combat entre Le Choc des Titans (Warner) et Dragons 3D (Paramount), qui doivent sortir à la même date. Ainsi, si une salle de cinéma n’est équipée que pour recevoir un seul film en 3D, il va falloir faire un choix. Du moins, en attendant que les équipements se généralisent, ce qui signifie des coûts supplémentaires. Et voilà des batailles supplémentaires à livrer dans la grande guerre du marketing…Le Choc des Titans : en 3D, c'est officielAvatar 2 : la suite en pourparlers entre James Cameron et la 20th Century Fox 3D : du sexe, oui, mais en relief !Gaspar Noé : et s’il réalisait un porno en 3D ?