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A travers son personnage de Juif à la redécouverte de lui-même mais aussi des autres, ce film raconte plus concrètement, avec sensibilité et doigté, le lien insécable entre la mémoire du passé et la conscience du présent.
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Loin des envolées lyriques et des scénarios très écrits de ses dernières œuvres, cet opus opte pour a simplicité et la sobriété. On reste partagé à la vision de ce drame. Car Paskajevic signe au final un produit culturel assez lisse, souvent noyé par les bons sentiments, les raccourcis maladroits et surtout un style télévisuel qui peine à susciter l’attention.