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On pourrait changer le titre de ce Balle perdue en Les Feux de l’amour à Beyrouth. Métaphores poétiques qui pèsent trois tonnes, effets sonores « lynchiens » poussés à donf dès qu’il s’agit de surligner le chaos intérieur d’une Nadine Labaki sous Xanax, mélo slalomant entre psychodrames en famille et concours de vaisselle cassée : Georges Hachem a beau se prendre pour Abel Ferrara, il ne parvient à nous servir qu’une indigeste brochette de clichés.
Toutes les critiques de Balle perdue
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film, bien que minimaliste, surprend par sa manière de faire évoluer le récit.
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On est donc bien ici dans le cadre d’un cinéma épuré et exigeant, mais qui en dit finalement plus sur l’état d’un pays que de longs discours. Avec ce très beau coup d’essai récompensé à juste titre dans de nombreux festivals, Georges Hachem se place donc d’emblée dans la liste des auteurs à suivre de très près.
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La friction entre banalité et étrangeté produit un film qui accroche l'attention et suscite l'émotion, contre toute attente.
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(...) le film compense son flagrant manque de moyen (parfois un peu gênant), par une mise en scène inspirée. A découvrir.