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Le présentateur du JT de M6 publie « Un coup à prendre » : séparé de sa femme, un homme va devoir s’occuper de ses filles une semaine sur deux. Un regard pétillant sur la paternité. C’est l’histoire d’un papa plutôt paumé, lâche, égocentrique… bref, un anti-héros né de l’imagination de Xavier de Moulins. Qu’en dit l’ex-dandy roi de la nuit interrogé par Eva Roque pour Télé 7 Jours ?

Le présentateur du JT de M6 publie « Un coup à prendre » : séparé de sa femme, un homme va devoir s’occuper de ses filles une semaine sur deux. Un regard pétillant sur la paternité. C’est l’histoire d’un papa plutôt paumé, lâche, égocentrique… bref, un anti-héros né de l’imagination de Xavier de Moulins. Qu’en dit l’ex-dandy roi de la nuit interrogé par Eva Roque pour Télé 7 Jours ? pagebreak Vous êtes père de trois filles. S’agit-il d’un livre autobiographique ? Il y a forcément un bout de moi, mais ça reste une fiction. Un jour, au parc avec mes enfants, j’observais les autres pères. Une vraie typologie de la société : des mariés, des divorcés, des jeunes, des moins jeunes… J’y ai trouvé matière à récit. Les magazines féminins, qui regorgent d’articles sur la paternité, l’abordent souvent sous un angle positif : c’est formidable de devenir père, tous les hommes y sont prêts, assument ce rôle sans difficulté… La réalité me paraît bien différente !pagebreak Avoir un enfant, ça vous effrayait a priori ? Pas du tout ! Sans doute parce que je suis issu d’une famille nombreuse. J’ai six frères et sœurs, qui sont eux-mêmes parents. En revanche, j’ai vécu ce moment où le père se retrouve seul avec ses enfants. Il y a de quoi se sentir paumé. pagebreak L’instinct paternel, vous y croyez ? Oui, mais il se travaille. Cela se passerait sans doute mieux si les mères arrêtaient de passer derrière leur conjoint pour surveiller et faire des réflexions [il rit]. Si elles pouvaient éviter les « il faut que », les pères ne s’en plaindraient pas !pagebreak Ecrire un livre est une forme d’accouchement. Vous sentez-vous stressé par sa publication ? Disons intimidé. J’ignore de quelle manière il sera reçu par le public, qui ne connaît de moi que le présentateur. Or moi, j’ai besoin de l’écriture. Comme ma passion pour les chevaux, elle me permet de m’évader de l’univers télévisuel. pagebreak On vous a connu comme un homme de la nuit dans l’émission Paris Dernière. Aujourd’hui vous êtes père et présentateur du JT. Quel changement ! Je n’aurais jamais pu occuper ce poste il y a dix ans. Je n’étais pas prêt. Entre la paternité et l’approche de la quarantaine, j’ai l’impression de me bonifier. Je me trouve plus fréquentable qu’à 30 ans !pagebreak La direction vous a demandé d’arrêter Mon beau miroir (émission politique sur Paris Première) pour vous concentrer sur le Journal. Regrettez-vous cette décision? C’est frustrant de s’investir, puis d’arrêter si tôt. Mais en termes d’organisation, c’était compliqué. M6 a fait ce choix pour moi, et je le comprends.pagebreak Eva Roque pour Télé 7 Jours