La scène lui apporte plus de satisfactions que l'écran, mais, pendant l'Occupation, elle est l'une des vedettes les plus employées. Auparavant, elle n'avait fait que de la figuration : on l'entrevoit dans des films tournés à Berlin ; toutefois, le Corsaire (M. Allégret, 1939), dont elle doit être l'héroïne et que la guerre interrompt, lui permet de jouer le premier rôle de nombreux films entre 1940 et 1944 : le Dernier des six (G. Lacombe, 1941), Le pavillon brûle (J. de Baroncelli, id.), le Lit à colonnes (R. Tual, 1942), le Comte de Monte-Cristo (R. Vernay, 1943), le Secret de M Clapain (A. Berthomieu, id.). Puis le silence, ou peu s'en faut (Premières Armes R. Wheeler, 1950).