Synopsis
En mai 1970, Steve McQueen voyage en France pour travailler sur le long métrage auquel il a le plus tenu. A cette époque, tout est au beau fixe. Il vit dans une magnifique demeure de Beverly Hills, surnommée « Le Château » par les bonnes gens de Hollywood. Il a deux enfants et une belle femme, Neile. Les années 1960 constituent sa décennie dorée. Il tourne dans Les Sept mercenaires et La Grande évasion, qui cartonne au box-office. Après avoir dévoilé son aura romantique avec L’affaire Thomas Crown, il campe un lieutenant casse-cou dans Bullitt, le film qui a inscrit pour la postérité les courses-poursuites dans l’industrie du cinéma.
L’acteur, plus puissant que jamais, enchaîne ainsi les succès, suscitant le respect et l’intérêt de tous. Il peut faire ce qu’il veut : travailler à son compte, choisir ses projets et récolter les bénéfices. C’est le moment qu’il saisit pour se lancer dans un film - budgété à 6 millions de dollars - relatant sa passion pour les 24 Heures du Mans. Le légendaire John Sturges (La Grande évasion, Les Sept mercenaires) est supposé réaliser tandis que Bob Relyea, son « business partenaire », doit se charger de la production.
Pour aller au bout de ce projet, McQueen ne recule devant rien, se logeant par exemple dans un château du 14ème siècle. Il fait appel à une fine équipe de techniciens et de mécaniciens travaillant pour les plus grands pilotes de la planète. L’authenticité est au cœur de sa vision. Il veut qu’on ressente le danger et l’essence-même de la course. Il insiste d’ailleurs pour que les voitures soient conduites à vitesse réelle. Le Mans réunit ainsi la plus grande star d’Hollywood, un de ses meilleurs réalisateurs et une équipe technique ultra compétente. Mais quand la production est lancée en juin 1970, McQueen n’a toujours pas de scénario. Voici donc l’histoire d’une star majeure du cinéma qui a presque tout perdu dans la poursuite de son rêve.