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Durant la grève des mineurs de 1984 en Grande-Bretagne, un groupe d'homosexuels décide de collecter des fonds. Ostracisés par le puissant syndicat, ils décident d’offrir l’argent à une petit patelin du Pays de Galles. Pour le meilleur et pour le rire. De cette histoire vraie, Stephen Beresford a fait son miel avec des personnages hauts en couleur dont le rapprochement improbable donne lieu à de grands moments de comédie. Parfois, "Pride" joue la facilité de la fiction (la scène disco de Jonathan au milieu des mineurs ébahis, la rupture de Joe avec sa famille), mais il ne perd jamais de vue le fond social et sociétal de son propos, le tout saupoudré d’un humour salvateur. Plutôt classique dans sa forme, le deuxième long métrage de Matthew Warchus (Simpatico, 1999), théâtreux et nouveau directeur de l’Old Vic Theatre, est un feel-good movie très réussi, dans la lignée de "The Full Monty" et des "Virtuoses". Composé de vétérans (Bill Nighy, Imelda Staunton, Paddy Considine) et de nouveaux venus (George Mackay, Ben Schnetzer), l’épatant casting fait toute la force de cette galerie de personnages qui ne cèdent ni au pouvoir de Margaret Thatcher ni à la caricature.
Toutes les critiques de Pride
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Au travers de cette histoire vraie, le metteur en scène de théâtre Matthew Warchus - qui tente ici sa deuxième expérience cinématographique - traite avec drôlerie, finesse et émotion des thèmes de l’activisme, de l’homophobie, de l’empathie et de la solidarité. L’ensemble des personnages, qui, à la faveur de ce combat, s’offre un voyage personnel et une série de remises en question, y est terriblement attachant. On y rit beaucoup, on y pleure aussi.
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Au rythme des tubes des années 80, cette "gaie" Pride, militante mais pas barbante, est l'antidote idéal à la morosité ambiante !
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De cette histoire vraie, le réalisateur tire une comédie à
contenu social et sociétal désopilante et juste. -
« Pride » est un film sans remords qui plait aux foules, la réalité racontée suffit à rendre le film si fort.
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Un film bien documenté, joyeux et libérateur.
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La formule « Full-Monty » est toujours omniprésente, vivante et toujours aussi irrésistible.
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"Pride" se devait d'être une oeuvre chorale et c'est là où le réalisateur est virtuose. Il dessine avec soin ses personnages sans jamais les oublier en cours de route. Des destins comme des notes qui viennent aggraver ou égayer son concerto. Ca serait dommage de ne pas l'écouter.
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De cette histoire vraie, "Pride" tire une comédie grand public sans chichis, débordant d'énergie, entre ses nombreux personnages, son rythme et son humour joyeusement emballés.
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Matthew Warchus, le relativement jeune (47 ans) réalisateur de "Pride", revendique de s’inscrire dans une longue tradition typiquement britannique d’un cinéma engagé (le free cinema, Tony Richardson, Ken Loach, Stephen Frears, Bill Douglas…). Il n’a pas froid aux yeux et n’a pas peur du rebrousse-poil en faisant ainsi resurgir quelques bons vieux mots aujourd’hui disqualifiés : union, solidarité.
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Un formidable "feel-good movie" (film positif), à l'humour éminemment british, signé par Jim Warchus, le directeur du célèbre L'Old Vic Theatre à Londres, dont il s'agit du deuxième film.
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"Pride" n'est pas une success story, mais une leçon de courage et de tolérance. C'est surtout une nouvelle preuve qu'en matière de chronique sociale les Anglais sont les meilleurs. Il y a de l'émotion, de l'humour, de la réflexion, servis par la crème des interprètes britanniques, de Bill Nighy ("Good Morning England") à Imelda Staunton ("Vera Drake"), en passant par Paddy Considine ("In America") ou Dominic West (la série "Sur écoute"). C'est l'énergie communicative de "The Full Monty" mixée avec le militantisme d'un Ken Loach. Du solide, quoi.
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Un casting fort, une histoire puissante tirée de faits réels, un film à recommander.
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Un film qui donne envie de rire et de danser tout au long, la toute première comédie musicale qui amène le disco dans les mines.
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Si « Pride » était un homme politique, vous voteriez pour lui, défileriez pour lui, le supporteriez jusqu’au bout.
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Une célébration tapageuse sur les groupes en désaccord qui s’unissent pour vaincre l’oppression.
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Le genre de drame chaleureux qui vous procure un choc émotionnel et laisse les spectateurs avec les larmes aux yeux et conquis.
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De ce fait méconnu de l’époque sidérante « Angleterre 1980’s », Warchus (et son scénariste Stephen Beresford dont il faut saluer la plume) tire une cartographie de la solidarité en temps de crise profonde et, sans nier la dimension très noire de son tableau, offre un film positif et galvanisant.
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Du choc (comique) des cultures au mélo qui pointe au détour d'une manif ou d'un outing douloureux, ce petit film humble et chaleureux monte en puissance, porté par une générosité et un enthousiasme qui rattrapent ici l'épaisseur d'un cliché, là un rebondissement pataud. L'excellence des comédiens (en particulier Bill Nighy et Imelda Staunton dans le rôle de prolos emplis de fantaisie et de dignité) ajoute au charme de l'ensemble.
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Dans ce tableau d'époque, comme dans les scènes de groupe et celles où tout le monde chante et danse, "Pride" fait preuve d'une ferveur communicative. Venu du théâtre et de l'opéra, Matthew Warchus a le sens du collectif. Et quand il joue sur ces effets de choeur, il nous émeut vraiment.
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Un film bourré de tendresse, d'humour et d'espoir sur deux luttes qui vont se rencontrer. Avec, en bonus, le charisme de Bill Nighy, le plus classe des acteurs britanniques.
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Une version British des vieux films Hollywoodiens sur l’intolérance qui dénoncent la difficulté de la vie dans le Sud.
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Le cinéaste tente certes parfois de donner quelques gages d'ambivalence au scénario, mais rien qui ne peut entamer la bonne humeur assez insupportable de ce film Bisounours.