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My Fair Lady rencontre Rocky. C’est le concept audacieux imaginé par le néophyte Régis Roinsard, qui filme cette romcom comme un match de boxe de plus en plus intense. Jeu de jambes (échauffement/mise en place de l’intrigue), esquives (les deux héros se tournent autour), uppercuts (frappes violentes à la machine et réflexions odieuses de Louis, par ailleurs amateur de sport), knock-down (Rose chancelle mais ne rompt pas)... Le scénario, millimétré, détonne dans un pays qui traite souvent le genre par-dessus la machine à écrire. Roinsard est un véritable amoureux des screwball comedies de l’âge d’or hollywoodien, comme en témoignent sa reconstitution obsessionnelle des années 50 et le jeu subtil des acteurs, entre cabotinage et modernité. L’attention portée aux seconds rôles est un autre motif de satisfaction. Roinsard les fait exister en peu de scènes, Bérénice Bejo décrochant l’une des plus belles lorsqu’elle explique à Louis (Romain Duris) qu’il ne peut pas passer à côté de l’amour une seconde fois. Calqué sur le professeur Higgins de My Fair Lady (le mentor qui laisse échapper sa créature par orgueil), ce personnage est très réussi, au même titre que celui de Rose, buté et romantique. Déborah François lui apporte sa fraîcheur désarmante et un pouvoir de séduction sans artifices. Le film lui doit beaucoup
Toutes les critiques de Populaire
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C'est drôle, glam et délicieux : on dit oui, point à la ligne.
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Une aventure pleine de fraîcheur et de tonicité. « Populaire » allie le charme et le kitsch des meilleures comédies romantiques américaines à l’excitation des grandes épopées sportives. On vibre aux exploits du tandem Romain Duris - Déborah François comme à ceux de « Rocky » sur le ring. Les doigts de fée ont remplacé les poings, mais la mécanique de l’histoire est parfaitement huilée, et sa force de frappe tout aussi punchy.
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La classe des classique inspire une comédie enflammée et réjouissante, sans aucune faute de frappe.
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Avec son univers façon roman-photo et ses personnages enchanteurs, Populaire fait penser à Jacques Demy et, en particulier aux Demoiselles de Rochefort. Originale, bourrée de charme, cette histoire atypique où les sentiments et dialogues crépitent à la vitesse des touches possède tous les atouts d’une vraie réussite… populaire.
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Une "Rocom" stylisée à la sauce fifties, signée Régis Roinsard, portée par un duo d'acteurs (Romain Duris et Déborah François) punchy, élégant et pétillant.
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Pour sa première réalisation, Régis Roinsard cisèle un petit bijou de comédie romantique à l’ancienne. Il réussit, sacré challenge, à rendre palpitant comme un match de boxe, les duels à la machine à écrire. Avec son esthétique à la Mad Men et son art du détail vintage, cette plongée, gentiment critique, dans la France sexiste d’hier, s’avère une vraie bouffée d’oxygène. Le charme et le talent en partage, Déborah François et Romain Duris forment un couple digne des romances de l’âge d’or d’Hollywood. Du bon cinéma Populaire, avec une majuscule !
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Déborah François et Romain Duris font des étincelles dans ce premier film pétillant comme du champagne.
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Populaire est un film léger, sans que cela signifie creux. C'est un conte de fées où le plaisir naît de voir exaucé ce qui dans le récit peut paraître prévisible.
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Un film sur la dactylographie ? Sur le papier sa paraissait tordu. Pourtant on ne s'ennuie pas une seconde dans cette comédie romantico-sportive, pleine de fantaisie, d'humour et de tendresse.
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Comédie, romance, film de “sport”, hommage au 7ème art, Populaire, c’est tout ça et ça fait bien plaisir. En plus, Déborah François y est absolument craquante.
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Avec son univers façon roman-photo et ses personnages enchanteurs, Populaire fait penser à Jacques Demy et, en particulier aux Demoiselles de Rochefort. Originale, bourrée de charme, cette histoire atypique où les sentiments et dialogues crépitent à la vitesse des touches possède tous les atouts d’une vraie réussite… populaire.
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Sans complexe, Régis Roinsard signe une comédie enjouée et très maîtrisée qui mêle habilement le style de séries télévisées telles que Mad Men ou Ma sorcière bien-aimée, avec quelques autres références de la comédie romantique comme Les Parapluies de Cherbourg, Diamants sur canapé ou Comment voler un million de dollars. Bref, Populaire s'affirme comme une romance dactylographique réussie. Un conte de fées pour claviers survoltés.
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C'est un premier film impeccable, très prometteur, une vraie bouffée de fraîcheur, un moment délicieux à partager.
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Une comédie romantique aussi légère que du papier bulle.
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Parce que Romain Duris, d’une élégance malicieuse, a toujours quelques peines de cœur à cicatriser. Tandis que Deborah François, romantique et entêtée, n’attend que la bonne opportunité pour assouvir ses ambitions. Ce couple attachant pétille de charme et sa compagnie se déguste comme une friandise d’une autre époque.
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Un comédie romantique à "l'américaine", façon My Fair Lady", avec une histoire originale, bien écrite, et des acteurs joyeusement investis.
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Un très grande comédie, remarquablement bien produite.
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La fin des années 50, son esthétique rétro et ses héros assortis : une jolie secrétaire agile du clavier et son séduisant patron. Déborah François et Romain Duris font merveille dans une comédie vintage pleine de charme
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Un film plus grinçant qu’il n’y paraît, qui subvertit ironiquement la comédie classique hollywoodienne.
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Fort d’une reconstitution soignée des années 1950, le film fait le pari d’un rétro chic, sondant une époque révolue mais fondatrice des rapports hommes/femmes modernes. Si l’émancipation par la machine à écrire fait ressurgir des clichés phallocrates, force est de constater que le propos n’est pas dénué d’intérêt. Mais de là à en faire un film ?
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Déborah François et Romain Duris dans une comédie romantique insouciante.
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Il faut dire que Populaire, c’est à la fois le triomphe du pitch (une comédie fifties sur une jolie fille qui devient championne du monde de vitesse dactylo) et de l’emballage papier cadeau (de la nostalgie Moulinex, des acteurs habillés-coiffés comme pour un Mad Men à Maubeuge, une sorte de mixte Ozon-Jeunet façon «Amélie Potiche»…), et le tour est joué. Il faut préparer ses esgourdes pour deux heures ininterrompues de cliquetis de machine à écrire frénétiques (une pour les scènes d’entraînement, des dizaines pour les compétitions) et avoir la bassine au bord des lèvres, rapport au gros dosage de sucrerie généralisée qui dégouline du film (bons sentiments, décors en pâte d’amande, sourire fraise Tagada).
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Régis Roinsard, dont c’est le premier film, aime les couleurs pétantes et les décors vintage des fifties franchouillardes, les comédies hollywoodiennes de l’âge d’or (Audrey Hepburn est l’idole de son héroïne) et le cinéma qui assume sa fascination pour les époques révolues. Avec un soin incontestable,' Populaire', contrairement à d’autres opulentes productions hexagonales, « assure » à toutes les étapes de sa fabrication (scénario amusant, réalisation efficace, acteurs motivés), mais pèche par manque de rythme et d’invention.
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Une comédie enlevée, très fifties, où un courtier en assurance décide de faire de sa secrétaire une championne des concours de dactylo.
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par La rédaction de Closer
Une comédie sentimentale un brin loufoque.
C'est une comédie légère mais pesamment pensée. Chaque phrase laisse ainsi deviner la suivante et chaque scène annonce celle d'après.
Une comédie bulle de savon, un divertissement populaire au sens noble du terme.
Régis Roinsard et ses interprètes inventent certes un monde enchanté... mais à la sixième compétition de dactylographie vous aurez envie de crier !
Régis Roinsard, fou de comédies américaines des années 1950, de Demy, de « Vertigo » et de « The Artist », auquel il a emprunté certains membres de son équipe, glisse une certaine ironie dans son scénario : Rose bovaryse dans le bocage normand où elle fait ses gammes grâce au roman de Flaubert et s’émancipe du machisme grâce à l’usage intensif d’un clavier. Ces malices jointes à un casting attractif (Romain Duris, Déborah François muant d’Audrey Hepburn à Marilyn Monroe, Bérénice Bejo s’emparant de sa scène, Nicolas Bedos, à claquer) préviennent le film de la catégorie « comédie romantique dont on pourrait se taper ».