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En s’intéressant aux peintures réalisées par des déportés, Christophe Cognet s’interroge avec acuité sur les notions de beauté artistique et de représentation de l’horreur. Le refus des certitudes et des idées arrêtées rend alors les interviews aussi riches que pertinentes.
Toutes les critiques de Parce que j'étais peintre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un très beau documentaire, à la fois richement documenté et d’une belle pertinence intellectuelle. Digne.
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Ce documentaire creuse la question irrésolue de l'art face à l'horreur : flottante par moments, cette démarche inédite suscite cependant de vertigineuses réflexions.
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Avec sobriété et précision, le documentariste Christophe Cognet fait habilement le tour de la question, alternant témoignages des artistes survivants et contemplation des oevures dont la beauté n'a d'égale que la puissance évocatrice.
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On ira voir Parce que j’étais peintre pour la qualité de l’enquête et l’instruction que l’on en retire ; on se nourrira plus des œuvres que nous découvre la caméra que du mouvement qu’elle trace, légèrement intempérant, manquant d’assurance et d’engagement.
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Le nouveau film du documentariste Christophe Cognet a ceci de singulier qu’il aborde un sujet sensible avec une infinie délicatesse, une sérénité apparente que seul son filmage, comme hésitant, vient contredire : la beauté dans un camp d’extermination
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On est saisi de la précision du trait, de la fidélité de la reproduction des camps et de ses baraquements. L'œil se fait alors topographe et témoin comme jamais, grâce à ce dispositif aussi simple que sophistiqué. La physicalité du plan à laquelle touche le réalisateur dans ces très belles séquences relève de l'acte de résistance. C'est le triomphe du vivant sur la désolation, la mort et le chaos.
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Ce documentaire sans effet ni artifice, nous emmène en enfer. Là où le destin des hommes reste sans réponse. Et où pourtant, malgré tout, palpite une terrible beauté.
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Sujet passionnant mais traitement frustrant : ce documentaire s'adresse à des spécialistes de l'art dans les camps, sans rien mettre en perspective.
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Plutôt que d’avancer dans un récit, il propose une "quête sensible", mais semble mettre à distance autant que possible l’émotion de son sujet si fort.
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Parce que j’étais peintre à l’air de vouloir éviter des questions plus prosaïques mais passionnantes : comment les artistes survivaient et trouvaient du papier et des mines de crayon, comment cachaient-ils leurs dessins ? Du coup, le traitement donne le sentiment que le film est passé à côté d’un sujet plus grand et bien plus humain.