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C'est le meilleur rôle d'Angelina. Une leçon même. Aiguisée, aigüe, saillante, la Jolie est de retour dans l’un de ses meilleurs rôles. En quelques scènes, elle domine l’ensemble (personnage et film) d’une manière hallucinante et rappelle que la plus grande star hollywoodienne, c'est elle. Il lui suffit de trois expressions et d’une démarche bien sentie pour réussir à donner du relief et rendre crédible un personnage qui n’était qu’un croquemitaine iconique sans épaisseur. (...) C’est sans doute là que tient la vraie réussite de ce film transcendé de bout en bout par une performance inégalée. (...) Une sorcière qui vit recluse, une malédiction lancée qu’il faut tenter d’enrayer, la mort (symbolique) du prince charmant, et l’idée de la soeur/mère qui réveille la princesse endormie. Etrangement, Maléfique est moins une relecture de La Belle au bois dormant qu'un remake live de La Reine des Neiges, le dernier tube du studio aux grandes oreilles. Parallèle fascinant : Maléfique est finalement autant une opération de relifting des classiques, une manière de faire vivre l’héritage (un des grands enjeux de la maison depuis ses débuts) que d’affirmer une fois de plus l’identité intangible du studio. A l’heure où il est devenu le plus gros empire du cinéma, la major la plus puissante de l’époque (Marvel ? Disney. Star Wars ? Disney. Indiana Jones ? Disney), le challenge est désormais de savoir préserver son identité dans cet univers pop culturel. Maléfique est à ce titre un statement. Disney, c’est d’abord une réappropriation de son catalogue (infini dans ses relectures potentielles) et des axes narratifs (la réinvention du film de princesse) qui se croisent et sont identiques, que ce soit en live ou en animation… Se replier sur ses fondamentaux pour mieux casser la baraque. Revisiter sa propre mythologie pour mieux se lancer dans le futur.
Toutes les critiques de Maléfique
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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"Maléfique", destiné à un public familial, multiplie les scènes à couper le souffle -- créatures ailées, monstres de la forêt, transformations d'humains en animaux. Sans négliger, Angelina Jolie, étonnante de délicatesse...
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Maléfique, réinvention du conte de La Belle au bois dormant (...) nous a ensorcelés. Angelina Jolie, effrayante à souhait, est renversante.
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Ce film semble visuellement bluffant, il est très original de prendre l’angle de la sorcière (de la Belle au bois Dormant) dont on ne connaît rien, brillamment incarnée par Angelina Jolie.
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Un vent nouveau souffle chez Disney, et c’est tant mieux. D’autant que cette très bonne idée de scénario est portée par une mise en scène épique et féerique : il y a de l’heroic fantasy et de la magie à l’écran. À commencer par Angelina Jolie, littéralement ensorcelante dans le rôle-titre.
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Le pari est osé, mais réussi pour les scénaristes de Maléfique(...) Que les puristes se rassurent, on retrouve dans ce nouveau long-métrage les scènes emblématiques du dessin animé, notamment celle du baptême ou lorsqu'Aurore se pique le doigt, la scène de Maléfique que nous vous dévoilions il y a quelques jours sur notre site. Les personnages sont dans l'ensemble assez fidèles au récit originel, mise à part les trois fées qui sont caricaturées à l'extrême et sans grand intérêt pour le film. (...) Ce film séduira les fans les plus aguerris comme les âmes plus rêveuses en quête d'un peu de magie.
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Si les principaux ingrédients de la légende (rouet, fée, quenouille, malédiction) sont toujours au menu, ce conte dynamique réserve suffisamment de surprises pour que petits et grands, garçons et filles trouvent leur compte entre effets spéciaux et féérie. On passe un moment délicieux avec cette Maléfique version 2014 et sa princesse Aurore campée par Elle Fanning!
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Proposé en 3D, le film brille par ses effets spéciaux, sa capacité à proposer un monde fantastique et réel à la fois, même si les adultes regretteront la coexistence d'une Maléfique, franchement "dark", avec des créatures, plus rigolotes, à l'évidence conçues pour le seul plaisir des enfants.
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Malgré une esthétique parfois proche du défilé de mode, ce long-métrage devrait emporter l'adhésion des plus jeunes, qui trouveront matière à rires et frissons.
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Cette nouvelle donne boost le récit, surprend et muscle les personnages et l’émotion sans jamais léser l’action et le spectacle. Efficace et féérique : les enfants vont adorer.
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Plus besoin du dessin, ce sont les ordinateurs qui créent les images de synthèse pour composer un univers et des paysages dépaysant.
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Fidèle à son status de spécialiste des effets visuels, Richard Stromberg signe avec Maléfique un spectacle de premier ordre. Si sa première réalisation n'est pas dénuée de défauts, parmi lesquels un casting inégal et un récit moins ambitieux qu'il n'y paraît, elle est portée, par une Angelina Jolie convaincante.
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Robert Stromberg, grand chef décorateur (oscars pour Avataret Alice au pays des merveilles) qui a pris les commandes du film, donne sa mesure. Son univers visuel en 3D est réussi, relativement classique, toujours pour garder le lien avec le conte familier, avec une touche élégante dans le design et les costumes.
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Maléfique est de retour, en live action ! Et c'est Angelina Jolie qui s'y colle, sous la direction de Robert Stromberg. Plus convaincante que jamais l'actrice se fond à merveille dans le costume de cette méchante sorcière (...) Un conte sombre et moderne qui vous en mettra plein les yeux !
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Sans être déplaisant, ce Disney n’apporte rien de nouveau au genre. Il s’agit seulement d’une version revisitée de La Belle au bois dormant qui cible l’émerveillement des plus jeunes et ceux ayant gardés une âme d’enfant
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Cette hénaurme production noie ses acteurs bien réels dans les décors numériques et un déluge d'effets spéciaux, sans grand souci de l'esthétique.
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Un film à voir sur grand écran, c'est certain, et à revoir aussi. Une réussite pour Disney qui savoure une avalanche de succès ces derniers temps ! La machine à rêve reprend véritablement du service en qualité. On espère sincèrement le même sort pour ce dernier bébé des studios qu'est Maléfique.
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Il y a une raison pour laquelle vous voulez voir Maleficent. Angelina Jolie. Elle est spectaculaire, magnifique. Née pour incarner ce personnage (...) Il reste l'enchantement visuel (...) Elle Fanning, qui passera toutefois moins à l'histoire. La beauté de Diaval, personnage incarné par Sam Riley qui fait des miracles en très peu temps à l'écran. Quant au roi Stefan, il ressemble beaucoup (trop) à ces hommes tourmentés, noirs d'âme et de destin, dans la peau desquels Sharlto Copley (District 9, Elysium) se glisse à répétition. Le prince charmant là-dedans? Oubliez-le. Cette histoire n'est pas la sienne.
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Jolie interprète la sorcière, celle qui jette un sort, crie qu’elle n’aime pas les bambins et porte d’infâmes cornes de chaque côté du crâne. Ce long-métrage richement doté, dont Jolie est aussi productrice exécutive, ne contribuera pas à améliorer la qualité de sa filmographie.
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Véhicule pour la superstar Angelina Jolie, Maléfique lui doit toute sa force. Pour quiconque survivra à une débauche d'effets spéciaux indigeste, au service d'une réécriture très classique, la maigre mais intéressante consolation d'une lecture moins bête que prévue.
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Maléfique est destiné à un public familial et adapte, sans le pervertir, le conte originel. Il propose plutôt des détournements astucieux (...) En adoptant le point de vue de Maléfique, Disney offre un conte désenchanté et empreint de noirceur pouvant compter sur une direction artistique de toute beauté. Cela ne suffit pas à en faire un rendez-vous incontournable mais au moins une sucrerie à l'amertume bien emballée.
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Un conte de fées revu et corrigé, mais qui fait toujours autant flipper.
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Maleficent ne sera peut-être pas un échec à la hauteur de celui monumental de John Carter, mais il ne remplira pas les attendes des cinéphiles, ni celles de Disney, qui avait sans doute une confiance aveugle en ANGELINA JOLIE et son conte de fées revisité.