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En choisissant d'être au plus près du roman éponyme d'Auguste Le Breton, voulant surtout respecter l'argot d livre et de l'époque des années 1930 où il est situé, il a pris le risque de faire surjouer les touts jeunes acteurs qu'il a castés. Or, c'est justement l'une des meilleures surprises de ce huis clos se déroulant dans une maison d'éducation surveillée de laquelle le jeune Yves cherche constamment à s'évader. Emile Berling, dans son premier rôle, et ses deux comparses s'imposent comme de vraies révélations. Leur prestation dans des scènes de violence physique et psychologique apporte une fraîcheur bienvenue face au jeu plus mécanique des adultes du film.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Adapté de l'autobiographie d'Auguste Le Breton, ce film choral transpose une histoire saisissante et vraie. D'une facture classique assumée et maîtrisée, il tire le meilleur de ses jeunes interprètes et de sa forte tension dramatique. Au second plan, sobre et impeccable, une poignée d'adultes incarnés notamment par Carole Bouquet, Catherine Jacob, Michel Jonasz.
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Catherine Jacob est merveilleuse dans le rôle d’épouse tourmentée du directeur de cette sinistre institution, et le jeune Guillaume Gouix qui interprète Blondeau l’ami de Yves, est absolument remarquable et promis à un très bel avenir au cinéma. Ce film qui doucement prend son envol vers les brûlures de l’âme de l’enfance semble répondre à la terrible gifle que recevait le jeune Antoine Doinel dans « Les quatre cents coups » de Truffaut. Mais là, dans ce récit autobiographique écrit par Auguste Le Breton, ce sont plutôt des coups de cravache que reçoivent les enfants. Un film qu’il fallait faire afin de se souvenir que le 20e siècle en France était encore par endroits, celui d’Oliver Twist et de Cosette.
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Ce film gris et pâle comme la misère est adapté d'un récit d'Auguste Le Breton sur sa propre jeunesse. Aux côtés de Michel Jonasz, Catherine Jacob, François Damiens, Pascal Nzonzi..., Emile Berling s'impose avec force dans un rôle délicat (...) . Pour son premier long-métrage Christian Faure signe une réalisation très soignée, mais dont l'académisme nuit un peu à l'impact professionnel.