-
Il y a incontestablement un côté Freaks (Tod Browning) dans L'Enfant cheval, dont la jeune Samira Makhmalbaf ne cherche même pas à retrouver la vocation humaniste. En poussant la logique de l'aliénation, de la régression et de la cruauté jusqu'au bout, le film suscite donc chez le spectateur un véritable malaise, dont il appartiendra à chacun de déterminer s'il est à mettre au compte de la complaisance ou du courage de cette œuvre. Ne serait-ce que pour cette raison, ce film est à découvrir.