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James Huth, pas redescendu depuis le carton de Brice de Nice, s’aventure dans un genre redouté comme le choléra par le cinéma français: le teen-movie fantastique. On apprécie l’audace, et on aime encore plus le résultat, comédie survoltée où les influences se télescopent comme des autos tamponneuses un soir de fête foraine. Gremlins, Retour vers le futur, Christine: Hellphone les convoque tous pour un hommage pop et insolent au cinéma US des années 80. Encore!
Toutes les critiques de Hellphone
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une mise au pilori de la frime attitude, du théorème à la mode (j’ai, donc je suis), qui se pare et s’électrise d’une euphorisante pointe de fantastique gentiment horrifique. Fun et pertinent, c’est possible !
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Entre réalisation soignée et maîtrisée, vitesse et rythme des gags, justesse d'une interprétation juvénile emmenée par un Jean-Baptiste Maunier excellent, Hellphone n'a rien de téléphoné.
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Dans ce teenage movie à la française, les ados bellâtres accoutrés comme des gogo-dancers et les jeunes filles drôlement émancipées feront grincer les dents de certains parents.
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L’action se limite à un catalogue de fringues, de goûts musicaux, d’activités ludiques – le skate, etc. Puis le registre change brutalement, la comédie bascule dans l’horreur en lorgnant vers Scream ou Destination finale. Les morts violentes se multiplient – Untel est écrasé par un camion, Une telle se suicide au couteau de cuisine. C’est encore ce qu’il y a de mieux.
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Si le scénario tient habilement toutes ses ficelles en place, la grande faiblesse du film réside dans sa proposition même: le principe de l'hybridation des genres produit un résultat tristement édulcoré. L'horreur ne fait pas peur, le graveleux n'est pas dégoûtant, l'humour n'est guère désopilant. Finalement, une impression se dégage : celle d'un film trop bien élevé, regrettablement frileux.