Première
par Thierry Chèze
Dans un été déserté par les blockbusters, la sortie en salles de Greenland- Le dernier refuge fait figure d’exception. Un film catastrophe avec ce qu’il faut d’effets spéciaux, d’action, de course contre la mort… on en avait presque perdu la saveur. Ici, c’est une comète qui est sur le point de s’écraser sur notre bonne vieille Terre en menaçant de l’engloutir. Et notre héros, un architecte (Gerard Butler) sélectionné par l’Etat américain pour reconstruire le monde d’après reçoit donc un message lui indiquant de se rendre avec sa femme et leur fils dans une base militaire d’où ils pourront décoller vers un abri au Groenland
La première partie de ce Greenland est une réussite incontestable. La mise en place est rapide, la montée en puissance remarquablement orchestrée. Ca se gâte dans la deuxième partie. Les rebondissements s’enchaînent de manière trop forcée, on se perd dans leur histoire de couple et de tromperie mal digérée, on ne sait pas très bien comment terminer ce récit pour faire une happy end mais pas trop happy quand même… Mais qu’importe, le résultat est là : Greenland est un divertissement qui remplit parfaitement son cahier des charges.