Date de sortie 23 mars 2022
Durée 136 mn
Réalisé par Michael Bay
Avec Jake Gyllenhaal , Eiza González , Garret Dillahunt
Scénariste(s) Chris Fedak, Laurits Munch-Petersen, Lars Pedersen
Année de production 2022
Pays de production Etats-Unis
Genre Film d'action
Couleur Couleur

Synopsis

Will Sharp, un vétéran décoré fait appel à la seule personne indigne de confiance, son frère adoptif Danny pour trouver l’argent afin de couvrir les frais médicaux de sa femme. Ce dernier, un charismatique criminel au long cours, au lieu de lui donner de l’argent, lui propose un coup : le plus grand braquage de banque de l’histoire de Los Angeles : 32 millions de dollars. Will, prêt à tout pour sauver sa femme, accepte. Mais quand leur affaire prend un tour spectaculairement désastreux, les deux frères n’ont pas d’autre choix que de détourner une ambulance avec à son bord un vieux flic mortellement blessé et l’ambulancière Cam Thompson. Pendant la course poursuite infernale qui s’ensuit, Will et Danny vont devoir échapper aux forces de l’ordre surmotivées postées aux 4 coins de la ville, tenter de garder leurs otages en vie et éviter de s’entre tuer tout en exécutant l’évasion la plus spectaculaire que la ville de Los Angeles n’ait jamais vue.

Critiques de Ambulance

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Le pitch fait bien sûr penser à Speed : après un braquage qui a mal tourné, deux bandits (Jake Gyllenhaal et Yahya Abdul-Mateen II) s’enfuient dans une ambulance en compagnie d’une secouriste prise en otage (Eiza Gonzalez) et d’un flic agonisant – les forces de l’ordre ne peuvent donc pas tirer sur le véhicule pour l’arrêter et une course-poursuite monstrueuse s’engage sur les freeways de L.A. Michael Bay paye également tribut à Heat et s’autorise même des clins d’œil à Rock, son propre classique millésime 1996. Mais si une humeur nineties parcourt Ambulance, c’est surtout un film d’ici et maintenant, le réalisateur ayant profité de l’état de semi-léthargie dans lequel était plongé Los Angeles, à cause des restrictions sanitaires, pour envisager la ville comme un immense terrain de jeu et l’investir façon cinéma-guérilla. Dans un premier temps, il apparaît d’ailleurs presque trop ivre des possibilités qui s’offrent à lui. La caméra fait des loopings ahurissants dans les airs avant de foncer s’écraser sur le bitume – c’est très rigolo mais on ne comprend pas trop quel sens ça a. Mais Ambulance, en réalité, vous a à l’usure. Le film fonctionne selon un pur principe d’inflation et d’entropie. Plus c’est long, plus c’est bon – chez Bay, les choses sont parfois aussi simples que ça. Quelques dérapages dopés à l’humour noir (une opération chirurgicale menée via Zoom !) rappellent les moments les plus perchés de Bad Boys 2 et donnent à l’ensemble des airs de manifeste glorieusement anar et joyeusement kamikaze. La profession de foi d’un vrai cinglé de cinéma.

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