Ce matin au micro de Marc-Olivier Fogiel sur Europe 1, le président de France Télévisions, Patrick de Carolis, est revenu sur le choix de Vincent Peillon de décliner l’invitation d’Arlette Chabot sur le plateau d’A Vous de juger et sur les exigences du responsable socialiste qui demande sa démission. Ecoutez les réactions sans concession de Patrick de Carolis !Le président du groupe France Télévisions, Patrick de Carolis a commenté le refus du député socialiste Vincent Peillon de se rendre sur le plateau d’A Vous de juger sur France 2 (lire la news), la requête de ce dernier qui souhaite son éviction à la tête de l’entreprise publique (lire la news) et ce qu’il pense du responsable politique.Aux yeux de Patrick de Carolis, Vincent Peillon, qui multiplie les émissions afin de s’expliquer de son acte frondeur (voir la vidéo), tient des propos répréhensibles : "Je trouve les propos et l’attitude de Monsieur Peillon extrêmement choquants (…) Monsieur Peillon essaye de justifier son absence d’un débat, un débat qu’il avait accepté, par des explications contradictoires successives et mensongères."Le président de France Télévision adresse, à son tour, des critiques acerbes à l’encontre du dirigeant PS : "Il est monté d’un cran et au mensonge, il y rajoute des injures. Je trouve ce procédé méprisable que je trouve indigne d’un homme politique. Il y a deux façons de faire de la politique, sur les cimes et dans le caniveau. Et je vois que Monsieur Peillon a choisi."Déterminé à défendre son groupe audiovisuel, De Carolis prône sa propre action et les initiatives de ses équipes : "Cela fait 5 ans, à tous les niveaux de France Télévisions, que nous faisons un travail considérable en matière de gestion, en matière de rédaction, de programmes (…) J’ai pas envie que ce travail fait pendant 5 ans soit salie par un homme politique comme cela, de cette façon là. Je pense que le service public n’a pas vocation à servir de punching-ball médiatique à un homme en mal de notoriété."A l’invective de Vincent Peillon, qui en appel à sa démission, Patrick de Carolis joue l’indifférence : "Je ne demande rien, pour moi, il n’existe pas." affirme t-il.Nous vous faisions état il y a quelques jours de la lettre envoyée par Patrick de Carolis à Martine Aubry suite au comportement de Vincent Peillon (lire la news) ; le patron de France Télé attend toujours la réponse de la secrétaire nationale du PS : "Nous allons nous revoir dans les prochains jours (…) Au téléphone, Madame Aubry l’a confirmé à Patrice Duhamel, il n’y a pas d’adhérence entre les positions de Monsieur Peillon et celles de Martine Aubry."Au sujet des deux journalistes otages en Afghanistan (lire la news), De Carolis renouvèle son soutien : "Ce qui m’importe, c’est le sort, c’est l’avenir de nos deux collaborateurs. Ce sont des professionnels, ce sont des grands reporters, on ne fait pas ce métier sans risque, on ne relate pas d’un monde virtuel (…) aujourd’hui il y a des familles dans l’angoisse, et aujourd’hui il y a des soldats français qui font tout pour retrouver nos deux collaborateurs."Découvrez la suite des points de vue tranchés de Patrick de Carolis dans cet extrait avec notamment l’intervention du président de la République ce soir sur TF1 et sa succession en juillet prochain…
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