Dimanche 18 novembre à 20h50, le cinéma sera à l’honneur sur TF1 et France 2, avec une programmation de rêve : Inglourious Basterds et Invictus. Pour les téléspectateurs, le choix va s’avérer être difficile !

TF1 et France 2 proposent le dimanche 18 novembre deux grands films et un bond dans le temps. Avec sur TF1 Inglourious Basterds de Quentin Tarantino, qui place son film en 1940. Il a imaginé les "bâtards", un groupe de soldats juifs américains, mené par Brad Pitt, qui mènent des actions punitives contre les nazis qui vont croiser le destin de Shosanna Dreyfus (interprétée par Mélanie Thierry), qui a réussi à s’enfuir après le massacre de ses proches.A l’époque, Première livrait une bonne critique de ce film de guerre : "Plus inspiré que dans ses deux précédents films, Tarantino use des dialogues pour faire monter la sauce, suggérant que la ruse et la rhétorique sont parfois plus efficaces que la force brute qui, de son côté, sert quand même à ponctuer les discussions, éliminer les personnages secondaires et assurer le spectacle. Une heureuse trouvaille consiste à utiliser le français, l’allemand, l’anglais ou l’italien selon les circonstances. La plupart du temps, le procédé fonctionne bien (à l’exception des scènes françaises, plutôt faibles). Dans sa seconde moitié, le film trouve un rythme idéal. Jusqu’au bouquet final qui, avec un culot invraisemblable, réécrit l’histoire au nom du cinéma." Quant à Clint Eastwood, il propose un film inspiré de faits réels : l’idée de Nelson Mandela de se servir du sport, et du rugby en particulier pour réunir l’Afrique du sud après l’Apartheid. Une jolie fable politico-sportive qui réunit Matt Damon et Morgan Freeman.Au moment de sa sortie sur grand écran, Première attribue deux étoiles au long-métrage Invictus, à découvrir sur France 2 le 18 novembre : "Dans les mains d’un autre, ce sujet trop consensuel aurait fait bâiller même les inconditionnels de Bono. Mais Eastwood ne doute de rien, prend le sujet de front et l’assaisonne à sa façon, s’appuyant sur une méthode éprouvée qui favorise la spontanéité. Elle fait encore des miracles ici, au risque de frôler la sursimplification et la formule. Ce qui fait la différence, c’est un instinct infaillible pour réussir les scènes essentielles. D’une force et d’une simplicité renversantes, elles suffisent pour remporter la partie.