Samedi soir dans l’émission On n’est pas couché, en présence de François Bayrou, candidat à l’élection présidentielle, l’animateur Laurent Ruquier annonçait que les candidats auraient désormais un temps de parole sur son plateau, imposé par le CSA. Une information que Christine Kelly, membre du CSA, dément complètement, un peu énervée d’après Libération.

Samedi soir dans l’émission On n’est pas couché, en présence de François Bayrou, candidat à l’élection présidentielle, l’animateur Laurent Ruquier annonçait que les candidats auraient désormais un temps de parole sur son plateau, imposé par le CSA. Une information que Christine Kelly, membre du CSA, dément complètement, un peu énervée d’après Libération.A l’approche des élections présidentielles, tout le monde sait que le temps de parole des candidats déclarés va être étudié pour qu’il y ait égalité des temps de paroles entre les candidats et ainsi égalité des chances.C’est pourquoi, lorsque Laurent Ruquier nous annonce samedi soir dernier, dans On n’est pas couché et en présence de Mr Bayrou que "le CSA nous y obligera, pendant huit semaines nous allons accueillir tous les candidats" cela ne choque personne.De même quand il ajoute que les candidats qu'il recevra désormais sur son plateau, auront un temps de parole imposé par le CSA, "temps de parole qui nous est imposé par le CSA, […] vous avez droit, monsieur Bayrou, selon les calculs du CSA, à trente minutes." personne ne réagit. Même si le fait qu’il précise que certain candidat n’auront droit qu’à 10 minutes de paroles est un peu choquant, cela n’étonne personne vu la rigueur du CSA.Mais cette fois il semblerait que tout soit faux, et c’est Christine Kelly, elle-même, qui le précise ce matin dans les colonnes de Libération. Un peu énervé elle dit "c’est archifaux, en aucun cas le CSA ne lui a demandé de fixer un temps de parole. S’il veut une belle image, s’il veut un compteur, c’est son affaire." Et c’est vrai puisque le CSA n’a pas encore donné de minutage aux temps de paroles des candidats à la présidence.Il semblerait pourtant dans cette affaire que Laurent Ruquier n’y soit pour rien puisque c’est le service juridique de l’émission qui aurait fournit ces chiffres à la production, laissant croire tout ceci à Mr Ruquier.Mais l’affaire ne s’arrête pas là. La colère de Christine Kelly concerne aussi la polémique sur la participation de Marine Le Pen à l’émission On n’est pas couché. En effet à ce propos l’animateur avait annoncé qu’il était obligé de recevoir la candidate du Front National. Bien qu’il n’en ait guère envie, cela lui était imposé par le CSA.Or Christine Kelly révèle que Laurent Ruquier n’était pas obligé de recevoir Marine Le Pen, mais elle aurait du être invitée dans une autre émission sur France 2, pas nécessairement dans On n’est pas couché. "La chaine est tenue de la recevoir mais pas Ruquier. Nous ne demandons pas d’équilibrer les temps de parole dans la même émission".Laurent Ruquier s’est donc un peu emmêlé les pinceaux quand aux règles qu’impose (ou n’impose pas) le CSA concernant le temps de parole des candidats à la présidentielle, qui d’ailleurs n’a pas encore été comptabilisé.