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Comme vous le savez, votre série préférée Plus belle la vie va bientôt fêter la diffusion de son 2012ème épisode. A cette occasion, Télé 7 a rencontré l’acteur qui incarne Charles Frémont à l’écran : Alexandre Fabre

Alors, dites nous, qui est le mystérieux commanditaire de la fête ?Alexandre Fabre : Hum… Il y a des coupables potentiels. Castelli, pourquoi pas ? Les flics sont capables de tout.Ça ne serait pas Charles Frémont, pour revoir sa fille Juliette ? Toutes ces cachotteries lui ressemblent, non ?[Il prend l’accent Marseillais] Peuchère, Mademoiselle, comment voulez-vous que ce soit lui ? Je le saurais ! Mais il va lui arriver des bricoles : Frémont a tant d’ennemis au Mistral qu’il pourrait prendre un coup de poing…Comment était ce tournage spécial avec tous les comédiens ?Très chaleureux et bruyant. On se serait cru à la récré. Les assistants devenaient fous : pas facile de tenir 30 acteurs déchaînés! Mais quel plaisir de retrouver Pierre Martot (Léo Castelli). On se connaît depuis 30 ans, et dans Plus Belle la vie, on formait un vieux couple de gendarme et de voleur. Depuis son départ, je me sentais comme orphelin.Au fil des saisons, Frémont s’est adouci. Est-il vraiment rangé ?Il a beau s’amender, ça le démange de replonger. Il est joueur. Magouiller l’excite. Et moi aussi ! Frémont bon comme du pain chaud, ça me décontenance. Jouer sa méchanceté, ses flibusteries, ses ricanements et ses regards de tueur m’amuse tellement. J’aimerais qu’il transforme le bar de Roland en tripot !Meilleur souvenir en huit ans de Plus Belle la vie ? Chaque matin en arrivant dans la loge de maquillage. Il y a une vraie complicité entre nous tous, c’est le bonheur.Pire souvenir ?Juliette au bord d’un précipice, prête à sauter. J’en ai fait des cauchemars car j’ai vécu une situation similaire dans ma propre vie.Les scènes les plus ahurissantes que vous avez jouées ?Je crois que je suis mort trois fois déjà. Ressusciter n’est pas simple !Vous voyez-vous vieillir avec votre personnage si la série perdure ?Ça me plairait bien, même si c’est un peu schizophrénique. Sur le Vieux Port, on m’appelle Monsieur Frémont, il est mon double, et ça me va. Ça me permet aussi de passer un savon aux gens qui jettent leurs déchets sous la fenêtre de mon cabanon dans les calanques !Propos recueillis par Uriell Ceillier