À défaut de révolutionner le genre, cette nouvelle adaptation du roman YA a au moins le mérite d'avoir fait les choses avec soin.
Des vampires, de la romance, une école fantastique... On a déjà vu ça quelque part. Pas la peine de tourner autour du pot : Vampire Academy est d'abord et surtout une série réservée aux fans du genre, aux mordus de romans YA (Young Adult) et à ceux qui pleurent encore la fin de Vampire Diaries.
L'histoire est d'ailleurs adaptée de la saga à succès écrite par Richelle Mead, et nous emmène dans un monde où la royauté vampirique bienveillante est protégée par des gardiens. Protégée de quoi ? Des Strigoi, variante ténébreuse des suceurs de sang ayant perdu toute forme d'âme. La jeune Lissa Dragomir est devenue l'héritière du trône, bien malgré elle, à la mort de son frère. Heureusement, elle peut compter sur le soutien de Rose Hathaway, sa gardienne et meilleure amie depuis l'enfance...
Si le titre Vampire Academy vous dit quelque chose, c'est parce qu'une adaptation au cinéma (avec Zoey Deutch) avait été tentée il y a 8 ans, essayant grassement de reprendre le flambeau laissé par Twilight. Le résultat était franchement médiocre et avait fait un bon petit flop au box-office. Une petite décennie plus tard, Universal retente sa chance sur le petit écran, via sa plateforme de streaming. Diffusée à l'automne sur Peacock, la série débarque ce jeudi 22 décembre en France sur Prime Vidéo. Et premier constat : elle est déjà bien plus réussie que le film.
Produite avec soin - malgré un manque de moyens évidents dans certaines scènes aux CGI douteux - elle n'hésite pas à se détacher quelque peu des livres, pour livrer une série adolescente aux bluettes croustillantes et aux combats percutants. Elle se permet même quelques thématiques sous-jacentes sur les conflits de classe et quelques intrigues politiques pour pimenter les débats. À la baguette, on retrouve Julie Plec, co-créatrice de Vampire Diaries, qui sait mieux que personne écrire des personnages aux dents longues. Elle le prouve encore ici... même s'il faut reconnaître que le casting a bien du mal à exister. Daniela Nieves (Snowfall) et Sisi Stringer (Mortal Kombat) peinent à donner du corps aux deux héroïnes et leurs homologues masculins sont aussi bien fades.
Ces jeunes gens sont très beaux et séduisants, mais pas franchement charismatiques. Heureusement, le décorum sauve les meubles et Vampire Academy saura attraper par le cou les fans qui aime ce genre... mordant.
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