"Je ne veux plus être un rouage de la machine" écrit Courtney Henggeler dans un long message posté sur les réseaux.
Elle a attendu que Cobra Kai prenne fin. Et Courtney Henggeler a tiré sa révérence.
Après plus de vingt ans à batailler dans le monde impitoyable du cinéma et de la télévision, celle qui incarne Amanda LaRusso, la femme de Daniel-San dans la série de kung-fu de Netflix, a décidé de raccrocher les gants.
Dans un long message publié sur sa newsletter Substack — également relayé sur Instagram — l’actrice annonce qu’elle met fin à sa carrière :
"Après plus de vingt ans à livrer bataille dans le métier, j’ai rangé mes gants vendredi. J’ai appelé mes agents pour leur dire que j’abandonnais. Je ne veux plus être un simple rouage de la machine."
Courtney Henggeler ne précise pas encore la suite de son parcours, mais elle glisse tout de même : "Je veux être la machine."
À 46 ans, la comédienne est totalement désabusée par le milieu et raconte son parcours fait de galères et de petits rôles, loin des tapis rouges :
"Tout ce que j’ai connu dans ma vie professionnelle, c’est le jeu d'actrice. Mais pas l’art ou la passion du métier. Ce que j’ai surtout connu, c’est la débrouille. Le hustle, le grind, entrecoupés de quelques rares rôles. Peut-être une ligne dans Dr House – 'Désolée' (oui, c’était tout. Ma seule réplique. Du génie). Oui, j'ai assurée ! Ou encore des rôles récurrents… qui ne revenaient jamais. Bref, tout sauf une success story."
Connue surtout pour son rôle dans Cobra Kai, qu’elle a tenu pendant six saisons, Courtney Henggeler avait auparavant multiplié les apparitions dans des séries comme Jane the Virgin, Bones, NCIS, Criminal Minds, Mom, ou encore The Big Bang Theory, où elle était la soeur de Sheldon Cooper.

Mais après chaque projet, retour à la case départ. Après chaque rôle censé marqué son éclosion, c'est "retour à la galère" écrit-elle. "On survit avec les miettes. On remplit notre cœur d’espoir, nos tasses d’illusions. Nos assiettes restaient vides, mais une oie en or semble flotter au-dessus de nos têtes. Peut-être que ce sera aujourd’hui... Peut-être qu’aujourd’hui sera ce jour que j’attends depuis si longtemps..."
Son message sans concession se termine sur une série de réflexions philosophiques, comme une déclaration d’émancipation et de paix avec elle-même :
"Et si on choisissait de croire qu’on a le pouvoir ? Et si on l’avait toujours eu ? Et si on n’avait jamais eu besoin de traverser ce parcours du combattant ? Et si on était le parcours ?"
Courtney Henggeler ne dit pas ce qu'elle va faire désormais.
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