Nouveau rebondissement dans l'affaire qui dure depuis 1977.
C'est raté pour Roman Polanski.
Le cinéaste avait bon espoir de pouvoir enfin retourner aux Etats-Unis, après 40 ans d'exil, pour mettre un terme à son affaire judiciaire. La condition : avoir la garantie de ne pas être arrêté à son arrivée. Mais la justice a rejeté la demande d'immunité émise par son avocat.
Roman Polanski va retourner aux Etats-Unis
Dans un document de 13 pages publié lundi 4 avril, le juge Scott Gordon a estimé qu'il n'y avait "pas de base suffisante ou convaincante pour réexaminer ces questions". Le magistrat précise qu'aucune décision officielle ne sera rendue sans la "présence physique" de Roman Polanski au tribunal. Le réalisateur à qui on doit notamment Le Bal des Vampires, Rosemary's Baby et Chinatown ne peut donc pas avoir l'assurance de ne pas être emprisonné à son arrivée sur le sol américain.
La victime de Roman Polanski, qu'il a droguée et violée à l'âge de 13 ans dans la villa de Jack Nicholson, a plaidé en sa faveur dans une vidéo : "Il m’a demandé pardon, j’ai pardonné et je sais qu’il est désolé et qu’il ne voulait pas me faire de mal. Vous savez, il a reconnu ce qu’il avait fait, il a été en prison, je ne vais pas garder de la rancœur…"
La victime de Roman Polanski s'exprime en vidéo : "Il y a des choses bien pires"
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