Il fait ce qu'il veut avec ses cheveux ! Et cela a inspiré un documentaire à Arte.
Si Javier Bardem est souvent qualifié de beau gosse, ce n’est sans doute pas pour ses prises de risque (notamment capillaires) au cinéma. Heureusement d’ailleurs que c’est sur le tournage de Vicky Cristina Barcelona que Penelope Cruz, devenue depuis son épouse, l’a recroisé en 2008, tombant sous son charme 16 ans après leur collaboration "caliente" sur Jambon, Jambon. Pour ce film, Woody Allen avait conseillé au comédien une coupe courte de garçon sage. L’actrice espagnole aurait-elle craqué pour son compatriote en le voyant dans des rôles plus austères ?
Au fil de sa carrière déjà bien remplie, le comédien de 55 ans a régulièrement osé miser sur d'impressionnantes transformations physiques. Des choix audacieux qui ont inspiré un documentaire à Arte intitulé Javier Bardem, l'acteur aux mille visages. Un portrait étonnant, qui s'arrête donc précisément sur ses transformations, mais qui détaille également ses débuts de carrière intéressants, lorsque, enfant de parents et grands parents acteurs, il a d'abord eu envie de s'éloigner de cette vocation... avant qu'elle ne le rattrape.
Pour accompagner la diffusion de ce drôle de portrait, programmé dimanche à 22h50 sur la 7e chaîne (après Insomnia, de Christopher Nolan), nous partageons ce diaporama, qui présente ses différents looks "choc" pour le cinéma. Notez que cette diffusion coïncide avec sa présence au cinéma dans le blockbuster à succès Dune : deuxième partie, de Denis Villeneuve, dans lequel il incarne Stilgar. Enfin, le documentaire qui lui est consacré est également visible gratuitement sur le site d'Arte,
Javier Bardem dans Skyfall : Comment devenir un méchant à la hauteur des précédents ?Car dès ses débuts sur grand écran, Javier changeait souvent de coupe, n’hésitant pas user du maquillage pour se noircir les traits.
Ainsi, on le découvre dans les années 90 les cheveux raides et la raie sur le côté dans Boca a Boca et En chair et en os. Puis dans Perdita Durango, on le retrouve dans un rôle macabre et sanguinolent avec une coupe de skinhead, rasé sur le côté, des longueurs dans la nuque et surtout cette mini-frange délirante
Le début des années 2000 est plutôt calme pour Javier Bardem, si ce n’est la moustache dans Dancer Upstairs et la barbe avec les cheveux courts dans Les lundis au soleil. A partir de 2004, l’acteur se lâche. Son rôle de tétraplégique dans Mar Adentro lui donne l’occasion de se montrer avec la calvitie, affaibli et blanchi. Il est méconnaissable.
Il poursuit sa métamorphose ensuite pour les films d’époque Les Fantômes De Goya et L'amour aux temps du choléra, où il apparaît les cheveux très longs et ondulés, puis courts, la raie au milieu avec la moustache et les lunettes. En 2010 dans Biutiful, il joue un homme fauché aux cheveux sales et grisonnants, attachés par une mini-queue de cheval. On a vu plus glamour ! Mais sa pire coupe reste sans doute le carré très brun avec la mèche sur le front de No country for old men. Perturbant avec ce style très féminin, il est génial en méchant complètement dérangé !
Il a remis ça plus récemment dans Skyfall, en blond face à Daniel Craig en 007, ou en adversaire fantôme de Jack Sparrow dans le cinquième opus de Pirates des Caraïbes (2017). Les studios Disney ont ensuite refait appel à lui pour incarner le Roi Triton, célèbre paternel de La Petite Sirène (2023).
Et si le succès de Javier Bardem venait aussi de ses looks toujours étranges ? A méditer…
Camille Dubois
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