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PHOTOS - L’Arnacoeur, Les petits mouchoirs, Rubber : vous préférez les posters français ou américains ?

VS. Arthur et la vengeance de Maltazard

Pas besoin de s'encombrer d'une multitude de détails semble nous dire cette affiche de la suite d'Arthur et les Minimoys. Seuls les personnages clés de la saga sont mis en avant, sans mention particulière, si ce n'est le nom de <strong>Luc Besson</strong>. L'effet est très différent de celui procuré par l'affiche française, remplie de références cinématographiques, via la découverte de l'un nouveau lieu qui bourdonne d'activités en tous genres. Notons tout de même que le poster américain ne montre même pas Maltazard, pourtant nommé dans le titre. Sur l'affiche française, il n'est pas forcément visible au premier coup d'oeil, mais il est là !

Trophy Wife

Sur cette affiche, il n'y en a que pour <strong>Catherine Deneuve</strong> ! Au centre du poster, seul son nom apparaît au-dessus du titre, ainsi que dans les extraits de critiques, qui font bien entendu son éloge. Sur l'affiche française, <strong>on comprend qu'il est difficile de coller une étiquette à ces personnages</strong>, et tous les acteurs, ainsi que le réalisateur, sont traités à pied d'égalité. La mention de la 67ème Mostra de Venise rappelle que la comédie y était sélectionnée.

VS. Le Concert

Difficile de vendre un film français avec un homme de ménage sur l'affiche. Qu'à cela ne tienne, le distributeur américain y ajoute une touche de glamour, mettant en avant <strong>Mélanie Laurent</strong>, connue du public depuis Inglourious Basterds. Dans les bras d'un homme de profil, elle semble aux anges, ce qui annonce un long-métrage plein de bons sentiments. L'aspect "Histoire vraie" est également souligné

Arthur and the revenge of Maltzard

Pas besoin de s'encombrer d'une multitude de détails semble nous dire cette affiche de la suite d'Arthur et les Minimoys. Seuls les personnages clés de la saga sont mis en avant, sans mention particulière, si ce n'est le nom de <strong>Luc Besson</strong>. L'effet est très différent de celui procuré par l'affiche française, remplie de références cinématographiques, via la découverte de l'un nouveau lieu qui bourdonne d'activités en tous genres. Notons tout de même que le poster américain ne montre même pas Maltazard, pourtant nommé dans le titre. Sur l'affiche française, il n'est pas forcément visible au premier coup d'oeil, mais il est là !

Of Gods and Men

Au centre de l'affiche américaine, une mention : gagnant du Grand Prix du festival de Cannes. En haut, à gauche et à droite, des tirades élogieuses, et au centre de cette croix, un homme qui prie. Le poster n'insiste pas sur les acteurs, ni sur le réalisateur. La discussion entre prêtres est remplacée par une prière solitaire. L'esprit du film est-il respecté ?

VS. Gainsbourg (vie héroïque)

VS. Des Hommes et des Dieux

VS. Océans

L'affiche américaine est claire, pleine de couleurs lumineuses. Le logo de Disney Nature ressort, et le découpage en quatre parties évoque quatre espèces marines aussi différentes que fascinantes : les dauphins, les baleines, les méduses et les requins. Avec une impression bizarre au vu de cette dernière image, qui montre un plongeur s'approchant très près du prédateur. C'est sûr, ce film va changer notre vision de la vie sous-marine !L'affiche française est plus énigmatique, évoquant le grand bleu, mais moins le danger, ni la présence de l'homme dans cet écosystème. Le nom des deux réalisateurs ressort, ainsi que l'Oméga à la place du O de Océans.

Oceans

L'affiche américaine est claire, pleine de couleurs lumineuses. Le logo de Disney Nature ressort, et le découpage en quatre parties évoque quatre espèces marines aussi différentes que fascinantes : les dauphins, les baleines, les méduses et les requins. Avec une impression bizarre au vu de cette dernière image, qui montre un plongeur s'approchant très près du prédateur. C'est sûr, ce film va changer notre vision de la vie sous-marine !L'affiche française est plus énigmatique, évoquant le grand bleu, mais moins le danger, ni la présence de l'homme dans cet écosystème. Le nom des deux réalisateurs ressort, ainsi que l'Oméga à la place du O de Océans.

Gainsbourg

Si, sur l'affiche française, tout est dans le titre, l'américaine ajoute une accroche : "<em>L'histoire cachée d'une icône de la musique".</em> Le "conte" de <strong>Joann Sfar</strong> est redevenu un simple film, mais l'ambiance est la même. Même pause du profil de Gainsbourg, en train d'extirper de la fumée. Mais au lieu du noir et blanc, le poster américain mise sur deux couleurs primaires : le rouge et le bleu.

Les petits mouchoirs

Sur le poster français, les personnages sont brisés, leur belle photo entre potes est déchirée. Mais certains sont tout de même souriants... Sur fond de jaune, rouge et noir, les visages montrent toutes sortes d'expression. Sur l'affiche américaine, les photos de vacances priment, se fondent l'une dans l'autre, et surtout, le titre, <em>Little White Lies</em>, est entouré de phrases élogieuses. <em>"L'un des meilleurs succès du box-office français", </em>peut-on lire tout en haut, sur fond rouge. le message est clair !

The concert

Difficile de vendre un film français avec un homme de ménage sur l'affiche. Qu'à cela ne tienne, le distributeur américain y ajoute une touche de glamour, mettant en avant <strong>Mélanie Laurent</strong>, connue du public depuis Inglourious Basterds. Dans les bras d'un homme de profil, elle semble aux anges, ce qui annonce un long-métrage plein de bons sentiments. L'aspect "Histoire vraie" est également souligné.

Posters en anglais vs. posters en français : vous préférez lesquels ?

Quelques films français s?exportent bien à l?étranger. L?année dernière, ce fût le cas par exemple d?Adèle Blanc-Sec, qui a récolté presque 10 millions de dollars de recettes dans le monde, en grande partie grâce au public chinois.Le concert, L?arnacoeur, Océans, Des Hommes et des Dieux? autant de films qui apparaissent dans le top 10 des long-métrages français qui ont le mieux marché aux Etats-Unis. La raison de ce succès ? On remarque que, souvent, ces films ont tout d?abord bien marché dans l?Hexagone. A l?exception de Rubber, qui a fait l?objet d?un buzz lors du dernier festival de Cannes, mais n?a fait déplacer que 50 000 spectateurs, tous ces longs-métrages ont attiré le public français. Certains sont portés par des comédiens connus à l?étranger (<strong>Vanessa Paradis, Marion Cotillard, Gérard Depardieu</strong>?), d?autres non. Par contre, ils ont tous pour point commun de voir leur promotion différer au fil des pays <strong>(voir par exemple ici la bande-annonce anglaise des <em>Petits mouchoirs</em>, bien plus mélancolique que la française)</strong>. Les affiches de films montrent bien les différences entre promotion anglophone et française. Très souvent, les posters américains insistent sur la qualité du projet, à travers des extraits élogieux de critiques. D?autres jouent sur le côté sexy d?une actrice (<em>Rubber, L?arnacoeur</em>) ou sur l?ensemble d?une distribution (Les petits mouchoirs, Potiche).Voici dix films sortis récemment qui ont vu leur affiche être transformée pour leur promotion américaine. <strong>Vous préférez les posters américains ou les français ?</strong>

VS. L'arnacoeur

Le rouge et bleu de l'affiche française est troqué contre un rose beaucoup plus féminin. La démarche de <strong>Romain Duris</strong> reste la même... Mais pas son regard ! Sur l'affiche américaine, il ne fixe plus le spectateur d'un air assuré mais regarde vers la gauche. Est-ce le signe que c'est un menteur ? Encore une phrase élogieuse en haut d'affiche, et une accroche on ne peut plus clair : <em>"Il a brisé tous les coeurs sauf le sien... jusqu'à aujourd'hui."</em>Pas de doute, il s'agit d'une comédie romantique. L'affiche française, elle, avait un sens différent, avec le numéro de téléphone de la cible jouée par <strong>Vanessa Paradis</strong>.

Micmacs

A première vue, les deux affiches se ressemblent fortement. C'est dans le fond que le poster américain s'avère plus original que le français : on y voit tous les visages des personnages importants du film, ces fameuses "gueules" que <strong>Jeunet </strong>aime filmer, dans des couleurs verdâtres ou rouillées de préférences. D'ailleurs, le réalisateur est largement mis en avant sur ce poster : son nom apparaît, ainsi que la mention "Par le réalisateur de La cité des enfants perdus" et un extrait de critique d'<em>Aint it cool news</em>. On remarque que le titre a été raccourci, sûrement pour simplifier la prononciation lors de la commande de tickets de cinéma !Sur l'affiche française, seul <strong>Dany Boon</strong> est mis en avant, avec le nom du réalisateur.

VS. Micmacs à tire-larigot

A première vue, les deux affiches se ressemblent fortement. C'est dans le fond que le poster américain s'avère plus original que le français : on y voit tous les visages des personnages importants du film, ces fameuses "gueules" que <strong>Jeunet </strong>aime filmer, dans des couleurs verdâtres ou rouillées de préférences. D'ailleurs, le réalisateur est largement mis en avant sur ce poster : son nom apparaît, ainsi que la mention "Par le réalisateur de La cité des enfants perdus" et un extrait de critique d'<em>Aint it cool news</em>. On remarque que le titre a été raccourci, sûrement pour simplifier la prononciation lors de la commande de tickets de cinéma !Sur l'affiche française, seul <strong>Dany Boon</strong> est mis en avant, avec le nom du réalisateur.

VS. Potiche

Sur cette affiche, il n'y en a que pour <strong>Catherine Deneuve</strong> ! Au centre du poster, seul son nom apparaît au-dessus du titre, ainsi que dans les extraits de critiques, qui font bien entendu son éloge. Sur l'affiche française, <strong>on comprend qu'il est difficile de coller une étiquette à ces personnages</strong>, et tous les acteurs, ainsi que le réalisateur, sont traités à pied d'égalité. La mention de la 67ème Mostra de Venise rappelle que la comédie y était sélectionnée.

Rubber

Le poster américain est très différent du français. Bien plus sexy, il met en avant l'actrice (<strong>Roxane Mequida</strong>), en mini-short et adossée lascivement contre le pneu... qui n'est autre que le héros du film ! Un décalage assumé qui ancre le projet dans la veine des polars américains, avec un motel glauque en arrière plan et un shérif prêt à en découdre.En noir, blanc et rouge, l'affiche française évoquait le sang que faisait verser le pneu sur son passage. Deux styles très différents pour un même film !

VS. Rubber

Le poster américain est très différent du français. Bien plus sexy, il met en avant l'actrice (<strong>Roxane Mequida</strong>), en mini-short et adossée lascivement contre le pneu... qui n'est autre que le héros du film ! Un décalage assumé qui ancre le projet dans la veine des polars américains, avec un motel glauque en arrière plan et un shérif prêt à en découdre.En noir, blanc et rouge, l'affiche française évoquait le sang que faisait verser le pneu sur son passage. Deux styles très différents pour un même film !

Heartbreaker

Le rouge et bleu de l'affiche française est troqué contre un rose beaucoup plus féminin. La démarche de <strong>Romain Duris</strong> reste la même... Mais pas son regard ! Sur l'affiche américaine, il ne fixe plus le spectateur d'un air assuré mais regarde vers la gauche. Est-ce le signe que c'est un menteur ? Encore une phrase élogieuse en haut d'affiche, et une accroche on ne peut plus clair : <em>"Il a brisé tous les coeurs sauf le sien... jusqu'à aujourd'hui."</em>Pas de doute, il s'agit d'une comédie romantique. L'affiche française, elle, avait un sens différent, avec le numéro de téléphone de la cible jouée par <strong>Vanessa Paradis</strong>, qui donnait un côté thriller/enquête à l'ensemble.

Quelques films français s’exportent bien à l’étranger. L’année dernière, ce fût le cas par exemple d’Adèle Blanc-Sec, qui a récolté presque 10 millions de dollars de recettes dans le monde, en grande partie grâce au public chinois.Le concert, L’arnacoeur, Océans, Des Hommes et des Dieux… autant de films qui apparaissent dans le top 10 des long-métrages français qui ont le mieux marché aux Etats-Unis. La raison de ce succès ? On remarque que, souvent, ces films ont tout d’abord bien marché dans l’Hexagone. A l’exception de Rubber, qui a fait l’objet d’un buzz lors du dernier festival de Cannes, mais n’a fait déplacer que 50 000 spectateurs, tous ces longs-métrages ont attiré le public français. Certains sont portés par des comédiens connus à l’étranger (Vanessa Paradis, Marion Cotillard, Gérard Depardieu…), d’autres non. Par contre, ils ont tous pour point commun de voir leur promotion différer au fil des pays (voir par exemple ici la bande-annonce anglaise des Petits mouchoirs, bien plus mélancolique que la française). Les affiches de films montrent bien les différences entre promotion anglophone et française. Très souvent, les posters américains insistent sur la qualité du projet, à travers des extraits élogieux de critiques. D’autres jouent sur le côté sexy d’une actrice (Rubber, L’arnacoeur) ou sur l’ensemble d’une distribution (Les petits mouchoirs, Potiche).Voici 10 films sortis récemment qui ont vu leur affiche être transformée pour leur promotion américaine. Vous préférez les posters américains ou les français ?