Le film d'animation de Dreamworks revient ce soir sur France 4.
A sa sortie en 2012, Première avait pu poser quelques questions à Eric Darnell, Conrad Vernon et Tom McGrath, les co-réalisateurs de Madagascar 3 : Bons baisers d'Europe. Flashback.
PREMIÈRE : La grande nouveauté de ce volet, c’est que les animaux interagissent avec les hommes...
ERIC DARNELL : Notre objectif était clair, il fallait que le quatuor retourne à New York. C’est l’ADN de la saga ! Mais il n’a jamais été dit que ça devait se faire gentiment. (Rire.) On s’est donc demandé ce qu’il restait à explorer. Très vite, l’idée que la petite bande rencontre les humains s’est imposée.
TOM MCGRATH : Du coup, on soulevait des questions comme : hommes ou animaux, qui sont les plus cruels ? Qui sont vraiment les bêtes ? Il fallait imaginer une rencontre entre le monde d’Alex le lion et celui des humains.
D’où le cirque ?
ERIC : Un endroit idéal pour mêler les deux univers de façon ludique.
CONRAD VERNON : Le cirque nous autorisait aussi de bons délires graphiques. On s’est offert des séquences surréalistes en piochant dans les meilleurs Disney, Dumbo et Fantasia, notamment. Ce sont de vrais trips visuels. Grâce à la 3D, nous avons pu aller encore plus loin...
TOM : Très loin, même !
Au risque de sacrifier l’histoire ?
CONRAD : Je ne crois pas... Il n’a pas été simple de trouver un équilibre entre le cirque, la famille, la dialectique hommes/animaux et le retour aux sources. Mais c’est vrai que le scénario de Madagascar 3 a été plus délicat à écrire que les deux précédents.
Vous avez donc fait appel à Noah Baumbach (Greenberg)…
ERIC : Son approche des héros était vraiment géniale et il a apporté une vision neuve. Nous vivons avec Marty, Alex, Melman et Gloria depuis tant d’années. Si le film tient la route, c’est grâce à lui.
Gaël Golhen
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