Dans le salon comme dans la chambre, les murs indiquent l’évolution psychologique des personnages.
Toujours premier du top 10 des films Netflix les plus regardés à l’heure où nous écrivons ces lignes, Le Monde après nous n’a pas fini de livrer tous ses secrets : les plus attentifs auront peut-être remarqué que les tableaux présents dans la maison évoluent au fil de l’histoire et des révélations autour de la nature du blackout (il nous a fallu deux visionnages pour nous en rendre compte, on ne ne vous en voudra donc pas). Notamment celui du salon, qui ressemble à ceci au départ :
Puis il devient plus brouillon quand les personnages commencent à réaliser la dangerosité de la situation :
Vers la fin, alors que le fils d’Amanda et Clay perd ses dents, la peinture se fait de plus en plus abstraite et décousue :
« Beaucoup de gens loupent ce détail. La sensation de chaos augmente au fil du film », explique à Architectural Digest la conservatrice d’art Racquel Chevremont, qui a travaillé sur Le Monde après nous. Elle précise sur le site officiel de Netflix qu’elle et le réalisateur Sam Esmail ne voulaient « pas que ce soit trop évident. Il nous fallait quelque chose qui puisse créer une réaction émotionnelle sans que les gens ne comprennent vraiment pourquoi l’endroit leur semble légèrement différent. On a fait la même chose dans la chambre avec le papier peint où l’on voit un paysage marin. Au début du film, la mer est très calme. Vers la fin, ce sont d’énormes vagues. »
Effectivement, le papier peint subit le même sort. Quand Clay et Amanda arrivent dans leur chambre, on peut voit l’horizon et la mer :
Quand Amanda reçoit les fameuses notifications sur son téléphone, les choses se gâtent :
Enfin, au moment le plus tendu, la mer déchaînée a tout envahi :
Le Monde après nous est toujours visible sur Netflix.
Le Monde après nous : mais pourquoi le QR code caché dans le film renvoie vers un lieu hanté ?
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