Arnold Schwarzenegger dans Terminator
Paramount

L'acteur se souvient avoir râlé envers James Cameron qui l'a forcé : "Ne me dis pas comment écrire. Je ne te dis pas comment jouer !"

C'est un peu devenu sa marque de fabrique. Sa réplique culte. Dans Terminator, en 1984, Arnold Schwarzenegger dit peu de mot mais son "I'll be back" ("Je reviendrai" en VF) a marqué les esprits. Et pourtant, le champion autrichien de bodybuilding ne voulait pas le dire :

"James Cameron et moi, on n'était pas d'accord sur la manière de dire cette phrase, parce que je n'étais pas à l'aise à l'oral avec la contraction (I'll). Je trouvais ça mieux de dire : "I will be back", se souvient Schwarzenegger dans The Hollywood Reporter. Mais James Cameron s'est emporté :  "Tu es scénariste maintenant ? C'est juste un mot. Ne me dis pas comment écrire. Je ne te dis pas comment jouer !" Ce à quoi l'acteur a eu beau jeu de répondre : "Mais si, justement, tu me dis comment jouer à chaque putain de minute !" Puis James Cameron a calmé le jeu : "Arnold, tu trouves que ça sonne bizarre, mais ce n'est pas le cas. Ce qui le rend génial, c'est que tu parles différemment de moi ou de Charlie là-bas. C'est ce qui fait que ça marche. Alors dis-le dix fois. Dis-le de différentes manières. Je vais laisser tourner la caméra. Ensuite, nous en choisirons un."

Arnold Schwarzenegger dans Terminator en 1984
Fox

C'est ainsi qu'Arnold Schwarzenegger a enregistré plusieurs versions : "Une catégorique, une joyeuse, une plus guttural... Tout ça me semblait un peu idiot..." Mais dès que le film est sorti, l'impact de la réplique a été immédiat : "J'étais à Central Park. Un type arrive et me dit : 'Tu peux me balancer ta réplique ?' Et 40 ans plus tard, il y a quelques jours, je skiais à Aspen, et le concierge est venu me demander de dire la réplique... C'est donc là que ça commence et là où ça se termine. C'est dingue."

Et finalement, Arnold Schwarzenegger salue le talent de James Cameron, dont il est resté proche : "Nous avons fait de la moto ensemble quand il est venu à Los Angeles la dernière fois, pour les Golden Globes. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un dans l'industrie du cinéma qui ait autant de talents différents. J'ai tout de suite vu ça avec Terminator qu'il savait exactement ce qu'il voulait. Il n'a jamais dit 'Essayons ça'. C'était toujours 'Faisons ça !' Il n'a jamais eu de doute."

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